Replay. Peu d’électeurs ont voté mais ceux qui l’ont fait ont choisi des têtes connues. « Les Jours » ont détricoté résultats et discours.
Son rôle dans la série.
Thierry Mariani connaît bien l’exercice des régionales : en 2010, il avait été investi par l’UMP pour être tête de liste en Paca et avait fini deuxième, derrière les socialistes. Avant cela, ce natif du Vaucluse se consacrait surtout aux mandats locaux, notamment à la mairie de Valréas, qu’il a dirigée pendant seize ans. À l’époque fidèle filloniste, il est nommé par ce dernier ministre des Transports sous Nicolas Sarkozy. Mais ce sont ses positions en matière de politique internationale qui le font véritablement connaître à l’échelle nationale. Soutien du gouvernement autoritaire de l’Azerbaïdjan contre l’Arménie et de Vladimir Poutine, Thierry Mariani est surtout un proche, un ami même, du dictateur syrien Bachar Al-Assad. Il se rend dans le pays en guerre à cinq reprises, contraignant son parti (Les Républicains) à prendre ses distances. Le virage à l’extrême droite est consacré lors des élections européennes de 2019, durant lesquelles il est investi – puis élu – par le RN.
Une mesure forte s’il est président de région : des agents de sécurité armés dans les trains régionaux.
Son rôle dans la série.
Le parcours politique de Thierry Mariani commence en 1976, quand il s’engage au RPR derrière Jacques Chirac. Il sera élu député pour la première fois en 1993, dans le Vaucluse. Puis réélu en 1997, en 2002 et en 2007, avant de devenir ministre des Transports sous la présidence de Nicolas Sarkozy, en 2010. Il revient à l’Assemblée nationale en 2012, mais perd la députation en 2017. Il finit par rejoindre le Rassemblement national, sous la bannière duquel il est élu député européen en 2019. Ouvertement pro-russe, proche du régime syrien, de l’Azerbaïdjan et soutien à la politique du Premier ministre indien Narendra Modi, il intègre en 2020 la commission spéciale du Parlement européen sur « l’ingérence étrangère dans l’ensemble des processus démocratiques de l’Union européenne, y compris la désinformation ».
Replay. Peu d’électeurs ont voté mais ceux qui l’ont fait ont choisi des têtes connues. « Les Jours » ont détricoté résultats et discours.
Grâce au retrait de la gauche, le RN voit se former, entre lui et la région, un barrage républicain au profit de la droite. Comme en 2015.
Replay. Une participation très faible, la droite en tête, le RN déçu, LREM nulle part, la gauche bof… Revivez le premier tour des régionales.
LR et le RN, qui pourrait remporter sa première victoire régionale, se tirent la bourre. La gauche, elle, se dit que sur un malentendu…
Indian Chronicles. À Genève, le réseau pro-Inde ressuscite des structures et recrute des étudiants pour torpiller le Pakistan.
Indian Chronicles. Des eurodéputés d’extrême droite, un site inconnu, son influence en Inde… Enquête sur le blanchiment d’information.