Victor Mendez

Sur le campus, les « sans-fac », sortis bredouilles de Parcoursup, tentent de se mobiliser. Comme un air d’APB…

En septembre, ils découvraient la fac de Nanterre, dans le chaos du système APB. Aujourd’hui, tout a changé. Et eux aussi.

Après deux mois de blocage, le mouvement étudiant se tasse. Seul Parcoursup mobilise encore quelques combattants.

Bloquée, la fac a délocalisé les épreuves à Arcueil. Aussitôt, les étudiants ont manifesté ; aussitôt, la police a réprimé.

AG bondée, blocage reconduit, examens annulés : les vacances n’ont pas affaibli le mouvement étudiant.

Inévitable, inépuisable, inébranlable… Victor Mendez, syndicaliste étudiant, mène la fronde à Nanterre. Qui a fini par décoller.

Sur le campus, le mouvement ne mollit pas. Ce lundi, plusieurs bâtiments étaient bloqués et les examens n’ont pu se tenir.

AG bondées, apprentissage de la contestation et sacs de couchage : le mouvement étudiant prend racine à la fac.

Au lendemain de l’intervention musclée des CRS sur le campus, l’AG du jour a fait le plein. Une première cette année.

Amphis occupés, CRS sur place : après la réunion de la coordination nationale du mouvement étudiant, Nanterre s’échauffe.

En ce jour de manif, que reste-t-il de 68 là où tout a commencé, dans la fac où « Les Jours » sont installés depuis septembre ?

À Nanterre, les étudiants découvrent la solitude. Mais déjà, les groupes de travail se forment et des rapprochements s’opèrent.

L’université de Nanterre a réuni des étudiants déboussolés, en quête de réorientation. Une semaine seulement après la rentrée.

Ce mardi, des étudiants de Nanterre se sont réunis en assemblée générale contre la réforme du Code du travail. Un rituel.