Avec ou sans accord ? Fin juillet ou fin décembre ? Covid oblige, la bataille se joue en sourdine, mais le divorce sera signé en 2020.
Son rôle dans la série.
Pour cette retraitée à demi polonaise, la victoire du « Leave » au référendum sur le Brexit réveille des souvenirs de rideau de fer. D’ailleurs, elle compare le parti pro-européen Lib Dem, qu’elle a rejoint récemment, au syndicat Solidarność. Depuis le choc de 2016, Wendy passe le plus clair de son temps à écumer les réseaux sociaux et les manifestations, d’autant plus virulente que sa vie est en jeu. La retraitée, diabétique, dépend de médicaments qui pourraient se retrouver en rupture de stock en cas de Brexit sans accord.
On croise souvent sa petite silhouette dans les manifestations, appareil photo à la main. « Je suis bien plus belle derrière l’objectif que devant », revendique-t-elle du haut de son mètre cinquante-cinq. Ex-traductrice au service monde de la BBC, Wendy espérait à la retraite monter sa propre affaire. « Impossible dans le contexte du Brexit. »
Par Marion L’Hour
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