En 2021, la disparition de cette étudiante sénégalaise scolarisée à Paris a eu un retentissement énorme. Pour « Les Jours », elle revient sur sa cavale.
En 2021, la disparition de cette étudiante sénégalaise scolarisée à Paris a eu un retentissement énorme. Pour « Les Jours », elle revient sur sa cavale.
Ces deux Sénégalais ont pris la mer, bravé la mort pour atteindre les Canaries. Au bout de la route, peut-être, un travail sur le continent.
Depuis fin 2020, les sauveteurs en mer des Canaries secourent toujours plus de pirogues. À bord, tous les migrants n’ont pas survécu.
Les migrants sénégalais voient les îles comme une étape, leur porte d’entrée en Europe. Mais elles sont souvent une prison à ciel ouvert.
Au Sénégal, le désir d’Europe n’est pas récent. Demba Sy est parti en 1968, a fait sa vie en France et est rentré quarante ans plus tard.
Longtemps expatrié au Japon, ce quinquagénaire est revenu créer un verger luxuriant. Et espère ainsi décourager les candidats au départ.
Ce cuisinier a pu investir dans son village du Sénégal grâce à sa carte de séjour française. Un sésame inaccessible aux plus jeunes.
Dans la vallée du fleuve Sénégal, l’argent des émigrés en France financent puits, écoles et dispensaires pour les habitants du coin.
Ibrahima, taxi, connaît la précarité des immigrés en Europe : ses frères et sœur ont pris la mer. Son avenir à lui est au Sénégal.
Rétro. Cinq photographes et une illustratrice reviennent sur une de leurs images produites pour « Les Jours ».
Doudou Faye vivait près d’un centre de formation rutilant, mais réservé à quelques élus. Il est mort sur la route de son rêve européen.
Le poisson se raréfie ? Ces pêcheurs sénégalais ont d’eux-mêmes réduit leurs prises. Pour leur futur et pour empêcher les départs.
Comme beaucoup de Sénégalais, le fils de Seynabou Dieng rêvait d’une vie meilleure en Europe. Il est parti, mais la réalité l’a rattrapé.
Pendant que les pêcheurs de ce port du Sénégal prennent la mer pour rejoindre l’Europe, les femmes tentent de vivre du poisson.
Comme tant de Sénégalais, Lémou Ndiaye a pris une pirogue pour les Canaries. Mais ça ne s’est pas passé comme il l’avait rêvé.
Dans ce port du Sénégal, l’activité n’est plus rentable. Alors les fils montent sur des pirogues pour les Canaries. Comme Doudou Faye…
De plus en plus de Sénégalais prennent cette route pour rejoindre l’Europe. Beaucoup y meurent, tel Doudou. Il avait 14 ans.
Depuis 1988, les plages du sud de l’Espagne voient des cadavres. Cette année, la route est redevenue la première pour les migrants.
Papa Bouron, Vieux Camara et Vieux Sylla ont pris la route ensemble depuis le Sénégal. Ils ont péri dans le même chalutier bleu.
Le village des disparus (4/4). Parti du Sénégal, il devait monter à bord du chalutier bleu qui a coulé le 18 avril 2015.
Le village des disparus (3/4). À Kothiary, au Sénégal, notre journaliste a retrouvé les proches de migrants morts en Méditerranée.
Le village des disparus (2/4). À Kothiary, au Sénégal, notre journaliste a retrouvé les familles de migrants noyés en Méditerranée.
Le village des disparus (1/4). À Kothiary, au Sénégal, notre journaliste a retrouvé les familles de migrants morts en Méditerranée.