Que sont-ils devenus ? Travailler à son compte, c’était son « rêve d’adolescente ». Désormais chauffeuse VTC, Salima a résisté à 2020.
Que sont-ils devenus ? Travailler à son compte, c’était son « rêve d’adolescente ». Désormais chauffeuse VTC, Salima a résisté à 2020.
Ivres, deux policiers parisiens ont molesté un chauffeur et l’un d’eux l’a menacé avec son arme de service. Mais tout a été enregistré.
Interdits de travailler pour les plateformes de VTC depuis décembre, les chauffeurs non diplômés sont laissés à l’abandon.
Longtemps à la traîne, les syndicats tentent, via les VTC, de réagir à l’uberisation du travail.
Face aux abus de la plateforme, ils organisent la riposte et tentent de convaincre les clients d’être « responsables ».
Des chauffeurs Uber racontent des anecdotes sur leurs clients, dont beaucoup n’ont pas conscience de leur pouvoir de nuisance.
Depuis qu’Uber a baissé ses tarifs, les chauffeurs sont obligés de travailler plus pour gagner moins. Ils sont en colère.
Sophia, qui emploie une quinzaine de chauffeurs, est devenue complètement dépendante d’Uber. Son chiffre d’affaires s’effondre.
Sans permis VTC, Salima louait sa voiture. Plus simple, pensait-elle. Mais surtout éreintant. Elle a jeté l’éponge.
La société bouleverse le secteur des transports et ne cesse, depuis son installation en France, de faire du chantage à l’emploi.
Au centre d’Aubervilliers, les employés de la plateforme coachent les chauffeurs et draguent les taxis. À la méthode Uber.
Il posait des pavés, il est devenu VTC. Il est sorti de son quartier et de sa coquille. Et a côtoyé le « grand monde ».
La start-up est une chimère, qui a perdu 5 milliards de dollars, mais qui fait briller les yeux. En bourse et en France.