Pour les habitants de cette favela, dont vient la judoka médaillée d’or Rafaela Silva, les JO n’ont pas changé grand-chose à leur quotidien.
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Vincent Rosenblatt, parisien d’origine, vit et travaille à Rio de Janeiro, au Brésil. Après des études à l’École nationale des beaux-arts, dans l’atelier de Lesly Hamilton, il découvre le Brésil pour la première fois en 2001. Il déménage à Rio en 2002 et met en place un atelier de photographie appelé Olhares do Morro sur les collines de Santa Marta, une favela, où il enseigne la photo à la jeunesse locale. Tout en travaillant en tant que photojournaliste, Vincent a documenté la scène underground de Bailes Funk et de la culture de la frange urbaine au Brésil. Récemment, il a exposé à la MEP (Maison européenne de la photographie) à Paris, à la MAR (Museu de Arte do Rio)… Son travail a été publié par le New York Times (Lens), National Geographic, Le Monde, Libération, Courrier international, Der Spiegel.
Pour les habitants de cette favela, dont vient la judoka médaillée d’or Rafaela Silva, les JO n’ont pas changé grand-chose à leur quotidien.
Dette monstre, corruption, milices : à un mois de l’élection municipale, le retour à la réalité est douloureux pour Rio.
Inspirée par les résistants de Vila Autódromo, Ana Paula, à Manguinhos, se bat contre les meurtres commis par la police.
Les expulsés de Vila Autódromo, favela rasée pour les JO, ont été relogés dans un quartier morne, aux mains d’une milice.
Les Jeux olympiques se déroulent à quelques mètres de Vila Autódromo mais à des années-lumière de ses habitants.
À Rio, les habitants de Vila Autódromo, favela rasée pour les Jeux qui démarrent, emménagent dans leurs nouvelles maisons.
À Rio, une commission enquête sur les irrégularités des travaux pour les JO, qui débutent dans quelques jours.
À l’approche des JO, la sécurité s’est gravement détériorée à Rio. Violence et corruption minent les unités de « police pacificatrice ».
Vila Autódromo a été rasée pour accueillir le village olympique, à Rio. Une vingtaine de familles ont refusé de quitter la favela.