De Grenoble
«Vous ne pouvez pas sortir de ma salle de classe sans savoir qui est Platon, sinon je me fais hara-kiri ! », prévient Solène Milaret, l’éventail dressé. C’est par cet avertissement pince-sans-rire que la prof de philosophie des terminales G4
Depuis la disparition de ces séries au profit d’un parcours « à la carte » dessiné par la palette de spécialités et d’options propre à chaque lycéen (lire l’épisode 7 de la saison 1), tout le monde a hérité du même tarif pour cette matière du tronc commun : quatre heures hebdo et un examen sur table en juin (dissertation ou explication de texte), dont le résultat représentera 8 % de la note finale au bac. Ce qui constitue donc un « morceau » non négligeable, quand la refonte voulue par le ministre de l’Éducation, Jean-Michel Blanquer, a en partie éclaté le système d’évaluation traditionnel en une myriade de formes de contrôle continu (lire l’épisode 11 de la saison 1).
« Rappelez-vous, sur Platon, je vais vous parler de philosophie… », questionne Solène Milaret. « Platonique ? », tente une élève. Loupé, il fallait dire « platonicienne ».