Objet long et métallique, souvent de couleur noire, parfois grise, orné d’un bout arrondi parfois surnommé la « poêle ». Créé à la fin du XIX
e siècle par Alexander Graham Bell, également inventeur du téléphone, qui fut appelé en 1881 au chevet du président américain James A. Garfield après que ses chirurgiens n’ont pas réussi à extraire la balle qui l’avait touché lors d’un attentat – il en est mort. Le détecteur de métaux est démocratisé par les belligérants de la Seconde Guerre mondiale pour du déminage, particulièrement par l’armée britannique… en Afrique du Nord, notamment dans le désert libyen où les « fiévreux » cherchent de l’or aujourd’hui. Il devient un outil du quotidien pour les archéologues et les Indiana Jones autoproclamés à la fin du XX
e siècle. Originaire majoritairement d’Australie et des États-Unis, le détecteur de métaux gagne une nouvelle notoriété à chaque nouvelle ruée vers l’or. Celle au Sahara a profondément modifié le marché mondial. Premier prix : 50 euros. Mais ceux du leader à l’international, qu’on retrouve au Sahara, se vendent entre 5 000 et 10 000 euros l’unité.
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