Bruno Le Maire « aime l’automobile ». Il « adore conduire ». Alors Bruno, ci-devant ministre de l’Économie qui recevait lundi à Bercy la journée de la filière automobile en pleine crise existentielle, il ne faut pas le chauffer trop longtemps pour qu’il parte dans les tours. Il n’en était qu’à la troisième minute de son discours devant un parterre de petits et grands du secteur
Mais les mots ne sont qu’un habillage dans cette filière qui mesure tout en marges et en investissements. Ce qu’elle voulait, c’était obtenir du gouvernement un « plan d’urgence » d’aides sonnantes et trébuchantes, selon les mots de Luc Chatel, ex-ministre sous Sarkozy (en compagnie de Bruno Le Maire) et désormais patron de la Plateforme automobile (PFA), le lobby du secteur. « Nous ne sommes pas dans une logique de quémander, a encore dit Luc Chatel en quémandant.