Chères jouristes, chers jouristes, et toutes celles et tous ceux qui vont arriver en masse,
Ici même s’écrivent d’ordinaire « Les dessous des “Jours” » qui, chaque premier mercredi du mois, racontent la vie de la rédaction, les nouveautés, les titres refusés ou le triste sort d’un guacamole abandonné dans le réfrigérateur des Jours lors du confinement, le premier. Mais ce mercredi n’est pas un mercredi ordinaire, c’est le dernier de notre campagne, notre crowdfunding d’abonné·e·s, qui se termine ce vendredi 6 novembre. Et au moment où nous écrivons ces lignes, notre compteur est à 1 590 sur 2 000, soit presque 80 % de notre objectif ! Ça veut dire que l’équilibre est à portée d’abonné·e.s, que c’est possible. Alors, comme aux Jours, on aime vous raconter des histoires, on va vous raconter cette histoire-là, la nôtre… et c’est à vous d’en écrire la fin.
Un conte de novembre. Il était une fois un jeune média très méritant, très brillant et très beau, naturellement, qui gagnait petit à petit des abonné·e·s. Il n’était pas encore à l’équilibre mais pas loin de marcher tout seul. Quand survint la grande pandémie de 2020 et le grand écroulement qui s’ensuivit. Le pauvre petit gentil média fut fragilisé, tous les médias tombaient mais ils avaient des ogres, pardon, des grands groupes pour les soutenir, ou des vampires, pardon de la pub, pour les renflouer. Mais le jeune média ne voulait pas vendre son âme aux ogres ou aux vampires, il ne voulait que des gentils abonnés et des gentilles abonnées, alors il lança un appel : « Hé ho, les gens, si vous vous mettez tous ensemble, si 2 000 d’entre vous viennent, on peut être plus forts que tous les ogres. » Et les abonné·e·s commencèrent à arriver, doucement d’abord, puis de plus en plus nombreux, puis vraiment de plus en plus nombreux. Le 6 novembre, soit le gentil média était mangé par les ogres et les vampires, soit il était porté par tous ses abonnés et toutes ses abonnées, que pensez-vous qu’il advint ?
C’est vous qui décidez :
Vous n’êtes pas ou plus abonné·e
Abonnez-vous ! Réabonnez-vous ! Et soutenez la campagne d’un média indépendant, tenace, sans publicité, en profitant de nos tarifs spéciaux de campagne : 1 an d’abonnement à partir de 69 euros la première année, 6 mois d’abonnement à partir de 35 euros le premier semestre ou à partir d’1 euro le premier mois, puis 8,90 euros.
- Vous pouvez aussi faire un don via la plateforme « J’aime l’info ». Ce don est défiscalisé à 66 % : pour 100 euros, il ne vous en coûtera que 34 euros ; pour 1 000 euros, 340 euros, etc. Si vous souhaitez faire un don au nom d’une société, c’est possible – dans ce cas, la défiscalisation est de 60 %.
Vous êtes déjà abonné·e : bravo, et surtout restez-le !
Vous pouvez en plus offrir des cartes cadeau Les Jours : un mois d’abonnement offert par carte cadeau achetée.
- Vous pouvez faire un don défiscalisé à 66 % sur la plateforme « J’aime l’info ».
« Les Jours » de transparence. Puisque nous vous demandons votre soutien pour atteindre l’équilibre, il nous paraît indispensable d’être le plus transparent possible. Ainsi, début octobre, en attaquant le dernier mois de campagne, nous avions levé le voile sur nos finances (lire l’épisode 80, « “Les Jours” ont besoin de vous : c’est pour votre bien »). Aujourd’hui, alors que le compteur frôle les 1 600 abonné·e·s gagné·e·s depuis le début de la campagne, nous voulions partager avec vous l’évolution de la situation. Ainsi, si nous nous projetons sur un an, nos abonné·e·s nous rapportent environ 850 000 euros soit 71 000 euros par mois. Et les dépenses annuelles s’établissent à 900 000 euros, soit 75 000 euros par mois. Ce sont donc moins de 50 000 euros de recettes annuelles qu’il nous manque pour être à l’équilibre, nous y sommes presque, grâce à vous ! Bien sûr, ce chiffre n’est pas statique, quand des abonnés partent, il baisse. Et puis, le but n’est pas de rester la tête tout juste sortie de l’eau : il faut toujours plus se développer, produire de nouvelles séries, inventer de nouveaux formats… Bref, grandir. Vous avez compris le message, il faut vous abonner ou vous réabonner toujours plus nombreux.

Mais pourquoi le compteur baisse parfois ? Vous avez été plusieurs à remarquer que notre jauge perd parfois des abonné·e·s. Eh bien c’est parce que c’est une jauge réelle, qui ne compte pas seulement celles et ceux qui arrivent mais aussi celles et ceux qui partent. Volontairement, car chez Les Jours on ne retient pas les abonné·e·s prisonniers et prisonnières et on peut se désabonner en deux clics depuis son compte. Involontairement parfois : ce sont des expirations de cartes bancaires (préférez le Sepa ou le RIB) ou des incidents de paiement. L’occasion de rappeler que s’abonner, c’est bien, le rester, c’est mieux. Sinon, tout sera à recommencer…
Les jouristes sont formidables. Beaucoup d’abonnements arrivent et avec de nombreux messages que vous, les jouristes, publiez souvent sur Twitter pour faire circuler le mot et faire venir davantage encore de nouveaux et de nouvelles converti·e·s. Et ces messages, on peut vous le dire, sont incroyables. « Abonnée de la première heure, je n’ai jamais été déçue par un papier », dit Marine. « La chose la plus intelligente que j’ai faite ce matin ?, interroge Cyril. M’abonner aux Jours. » Ou cette recette de LaPalice : « Vous savez ce que j’aime en automne ? Manger des châtaignes en lisant @Lesjoursfr. » Ou cet autre message, de Mathieu : « Votre travail est d’une qualité vraiment admirable. C’est simple, ça me rappelle les articles (bien) écrits en profondeur, sur le terrain, tels que ceux qu’on trouve dans le grand journalisme à l’américaine auquel je suis habitué. » Enfin, car nous sommes tous un peu midinettes, on compte aussi des soutiens chicos, parmi lesquels ceux de Marina Foïs (qui conseille de « s’abandonner aux Jours »), de Valérie Damidot (qui loue un média indépendant « indispensable ») ou encore d’André Manoukian, compagnon de route des Jours de longue date. Il est formel : « Jack London et Hemingway aujourd’hui écriraient dans @Lesjoursfr. »
Replay jouriste. Le 28 octobre dernier, juste avant le reconfinement, s’est tenu en direct de la rédaction des Jours un live vidéo avec Corentin Sellin, notre spécialiste des États-Unis, qui signe la série This is America. Du monde, beaucoup de monde pendant l’heure et demie qu’a duré ce rendez-vous et des tonnes de questions. Le live est à revoir ici sur notre page Facebook (ça marche même si vous n’êtes pas abonné au réseau social).

Si vous avez raté le début (1). C’est une série importante qui a démarré le 16 octobre dernier : Tu ne pardonneras pas, une enquête d’Alexia Eychenne sur un scandale pédocriminel au cœur d’une communauté catholique. Un homme, Jean-Michel M., aurait fait plus d’une trentaine de victimes depuis les années 1970 et jusqu’aux années 2000. À la suite de nos premières révélations, les responsables français du mouvement des Focolari ont été écartés.
Si vous avez raté le début (2). Que se passe-t-il sous le microscope des gendarmes ? La science du crime vous le révèle ! Il s’agit là d’une nouvelle enquête, signée Catherine Mallaval et Mathieu Nocent, qui vient de démarrer sur Les Jours : faites entrer la gendarmerie. Il s’agit d’une immersion auprès de la gendarmerie scientifique qui a débuté avec l’affaire Laëtitia Perrais, durant laquelle jamais n’avaient été mobilisées autant de techniques d’investigation scientifique.

Si vous avez raté la suite. À chaque saison du virus, sa saison sur Les Jours. Après En quarantaine, pendant le confinement de printemps, après Le jour d’après, sur le déconfinement d’été, voici Nouvelle vague, pour le reconfinement d’automne. On vous laisse déjà imaginer la prochaine… Pour ce qui est des Jours, eh bien oui, nous voilà tous reconfinés chacun et chacune chez soi, avec des réunions quotidiennes en visio.
Les titres auxquels vous avez échappé. Pour les résultats de l’élection présidentielle américaine, on avait tout prévu en fonction des résultats possibles. « Le bide de Biden » (pour une défaite du démocrate), « Hey Joe » (pour une victoire), « L’Amérique rac » (pour un résultat incertain), « You’re fired ! » (pour une défaite de Donald Trump, en hommage à la phrase qu’il balançait dans sa téléréalité à des candidats virés), ou encore « Joe le maxi » (pour un raz-de-marée démocrate), Bref, vous l’avez échappé belle, d’autant qu’à l’heure où on écrit ces lignes on ne sait toujours pas qui l’emporte. On se garde pour l’instant par devers nous les deux titres qu’on aime bien et on vous renvoie au récit de la nuit américaine, actualisé au fil des derniers développements.
Bon mois de novembre à vous et la suite au prochain numéro.
Les Jours