L’ADN a parlé : François Vérove, l’ex-gendarme qui s’est suicidé mercredi, est bien le tueur et violeur en série recherché depuis 1986.
Son rôle dans la série.
Bel hidalgo à moustache et aux yeux verts, Alain Vasquez, né en 1950 et d’origine espagnole, était bijoutier à Angoulême. Mais il a suivi les conseils de son père et d’un oncle qui travaillait à l’état-major de la PJ de Paris : « Passe le concours d’inspecteur. Il se met donc au droit en 1977, suit l’école de Cannes-Écluse (Seine-et-Marne), intègre la deuxième brigade territoriale de Paris, puis la brigade de répression du banditisme. En 1981, le voilà coopté à la brigade criminelle. Il commence sixième de groupe, grimpe les échelons et occupe la place de numéro 2 en avril 1987 lors des meurtres d’Irmgard Müller et de Gilles P., dans le Marais. Au fil des années, il se rend compte que l’affaire est « bien plus compliquée que prévu ». Devenu chef de groupe et « doté d’une bonne vista », selon ses collègues, Alain Vasquez a notamment été chargé de la tuerie du conseil municipal de Nanterre (Hauts-de-Seine) qui fit huit morts en mars 2003. Il occupait le bureau 415 de la crim’ d’où le meurtrier, Richard Durn, a sauté par le vasistas. Marié à une Bretonne, bon vivant, longtemps musicien dans le groupe de flics 36 quai des Orchestres, il a pris sa retraite en 2006. Depuis, Alain Vasquez partage son temps entre Paris et la Bretagne. Il a travaillé dans la sécurité des entreprises en Amérique du Sud et en Afrique. Il forme aujourd’hui de jeunes policiers en France et à l’étranger.
Par Patricia Tourancheau
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