Si, la promesse de consulter les Français sur une modification de la Constitution sera tenue. Sauf si ces méchants sénateurs de droite…
Son rôle dans la série.
Créée en octobre 2019 par Emmanuel Macron à la suite du mouvement des gilets jaunes, cette expérience démocratique a réuni 150 citoyens tirés au sort pour plancher sur les mesures à prendre afin d’atteindre une baisse d’au moins 40 % des émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2030 (par rapport à 1990), dans un esprit de justice sociale. En juillet 2020, elle a formulé 149 propositions. La loi dite « climat et résilience » est censée être issue de ces travaux salués par de nombreux acteurs de la société civile, scientifiques et élus.
Par Cécile Cazenave
Si, la promesse de consulter les Français sur une modification de la Constitution sera tenue. Sauf si ces méchants sénateurs de droite…
« Débat verrouillé », « postures politiciennes », « greenwashing »… Alors que le texte part au Sénat, la députée écolo a le blues offensif.
L’examen du texte s’est clos ce week-end à l’Assemblée. Au menu des derniers débats, repas végétariens et patates chaudes.
Grosse baston dans l’hémicycle pour soumettre les entrepôts de e-commerce au même régime que les surfaces commerciales. Encore raté…
La Macronie a glissé un amendement diabolique sur la rénovation énergétique des logements dans le texte. « Climaticide », disent les ONG.
Pour alléger le bilan carbone du secteur aérien, le gouvernement est prêt à faire des efforts… du moment qu’ils sont petits.
Rien, dans le texte débattu en ce moment à Assemblée, n’a trait à la responsabilité climatique des premiers pollueurs : les multinationales.
Des élus de la majorité qui tentent de verdir la loi climat ? Les bretelles ont vite été remontées, la frondinette est passée…
En marge des débats sur la loi climat, des élus et des citoyens ont dévoilé les coulisses d’une mobilisation commerçante.
Les fantassins du projet de loi, la contre-attaque de l’opposition, les dissidents sur Twitch : les débats sont ouverts à l’Assemblée.