Un an après le début du mouvement, « Les Jours » retrouvent Élodie et Jacky, du rond-point de Voreppe : désillusion et mobilisation.
Son rôle dans la série.
34 ans, travaille dans l’immobilier, deux enfants. Régulière du mouvement d’occupation du rond-point de Voreppe, elle habite à une vingtaine de kilomètres et vient tous les midis et certains soirs à la cabane pour enfiler son gilet jaune sur sa doudoune bleu canard. Elle est heureuse que les médias soient « enfin là » : « Ça veut dire qu’on existe », dit celle qui ne s’accorde que de rares plaisirs. « C’est pas Cosette non plus, je mange de la viande tous les jours, mais le beau morceau du boucher, c’est pas souvent. » Elle a manifesté, étudiante, contre le CPE et « pour faire barrage à l’extrême droite » et a obtenu son permis en 2004. Elle roule 20 000 à 30 000 kilomètres par an, dans une voiture au diesel, un plein lui coûte environ 75 euros, mais elle n’est pas sûre car elle remplit toujours son réservoir « par 30 euros ».
Un an après le début du mouvement, « Les Jours » retrouvent Élodie et Jacky, du rond-point de Voreppe : désillusion et mobilisation.
Jacky et ses compagnons de Voreppe ont joué le jeu du grand débat avec une députée macroniste. Qui a écouté, pas forcément entendu.
Pour l’« acte X », le pilier du rond-point de Voreppe tractera à Grenoble sa propre missive. Le grand débat ? Il ira, sans illusions.
Samedi, les gilets jaunes du rond-point de Voreppe sont allés mener une action lors de l’inauguration d’une patinoire voisine.
Alors qu’a eu lieu l’« acte V » ce samedi, Élodie, gilet jaune à Voreppe, raconte le découvert chronique, la débrouille et le courroux.
Ces événements se déroulent en temps réel : Macron promet 100 euros, les gilets jaunes fulminent, les interpellés sont condamnés.
Samedi, l’« acte IV » des gilets jaunes s’est déroulé façon puzzle mais avec une même colère, dirigée contre Emmanuel Macron.