Les ados que « Les Jours » ont suivis pendant leur troisième sont revenus à Aimé-Césaire raconter leur nouvelle vie de lycéens.
Son rôle dans la série.
Enzo pratique le rugby en club depuis six ans. Il joue au PUC (Paris Université Club). Une passion qui prend beaucoup de place dans sa vie. Il s’entraîne deux soirs par semaine, plus les matchs le week-end. Il aimerait bien en faire son métier plus tard. En attendant, il voudrait intégrer « un bon lycée », en filière générale, ce qui ne devrait pas trop poser de problème. Pendant longtemps, il pensait faire une section sport-études, mais il est en train se dire que ça va peut-être être « trop difficile ». En ce moment, Enzo a surtout envie de voir ses copains. « Mes parents trouvent que je ne travaille pas assez. En soi, ils ont raison mais ça crée parfois des tensions. » Il trouve que l’année de troisième est une année « dure ». « On doit penser à notre avenir alors qu’avant on n’y pensait pas trop. Trouver son lycée, trouver son stage, préparer son brevet… » Enzo aime bien « la grande mixité sociale » du collège Aimé-Césaire, le fait « qu’il n’y ait pas que des Blancs », « que ça brasse des cultures ». « C’est pour cela d’ailleurs que mes parents m’ont mis ici, pour que j’apprenne à vivre avec des gens différents », explique-t-il, précisant qu’il est lui-même « métis » puisque son père est antillais.
À la rentrée 2016, Enzo, comme Lucie, a intégré la section sport du lycée Maurice-Ravel, dans le XXe arrondissement de Paris.
Par Alice Géraud
Les ados que « Les Jours » ont suivis pendant leur troisième sont revenus à Aimé-Césaire raconter leur nouvelle vie de lycéens.
Les anciens 3e B suivis par « Les Jours » pendant un an sont de retour au collège pour c’est la remise des diplômes du brevet.
En sortant du brevet, les 3e B ont reçu leurs affectations en lycée. Un drame, des déceptions et un peu de joie.
L’orientation, le brevet, les inégalités, son parcours scolaire : cette semaine, les 3e B interviewent Najat Vallaud-Belkacem.
En 3e B, garçons et filles n’ont pas les mêmes notes, se fritent et rarement fricotent.
En français, les 3e B travaillent sur la prophétie et la prédestination. Ils ont aussi écrit et joué des scènes sur leur destin.
La mixité sociale est un combat quotidien au collège Aimé-Césaire, qui doit composer avec les contournements de carte scolaire.
Illuminati, Charlie et morts bien vivants… Les 3e B n’échappent pas aux théories complotistes. Opération démontage.