Deux jours après la qualification de Marine Le Pen, la famille syrienne paraphait son « contrat d’intégration républicaine ».
Son rôle dans la série.
« Référent social et juridique » au sein de l’association Les Eaux vives : telle est la fonction d’Henri Loua, qui épaule les Jaamour dans leurs démarches. Il est aussi chargé d’une autre famille de réfugiés et de six migrants isolés. Né le 29 mai 1983 en Guinée-Conakry, il vient en France suivre des études en sciences politiques et droit international. Son thème ? « Hébergement d’urgence et insertion professionnelle ». « Le fait d’être étranger, explique Henri Loua, m’aide à comprendre le sort des migrants, le deuil qu’ils font mais que l’on ne peut ni assumer, ni consoler. » Il le sait : sa famille vit encore en Guinée-Conakry. En France, il s’est constitué une « nouvelle famille » : il a une femme et une petite fille.
Par Fabien Perrier
Deux jours après la qualification de Marine Le Pen, la famille syrienne paraphait son « contrat d’intégration républicaine ».
La Syrie, la Grèce, la France… Les Jaamour vont devoir quitter Saint-Nazaire, où ils commençaient à prendre leurs marques.
Les membres de la famille syrienne ont enfin été reconnus comme réfugiés et pourront rester dix ans en France.
À Saint-Nazaire, une association épaule les Jaamour. Mais des bénévoles sont là aussi. De bonne volonté, mais envahissants.
À Saint-Nazaire, le père et la mère de cette famille syrienne prennent des cours de français. Une nécessité.