Deux jours après la qualification de Marine Le Pen, la famille syrienne paraphait son « contrat d’intégration républicaine ».
La Grèce ? Je suis tombé dedans quand j’étais petit. C’était le premier voyage à l’étranger que je faisais avec mes parents, j’avais 11 ans. Et voilà que maintenant, j’y suis en tant que journaliste. Il a fallu attendre un peu de temps pour que j’y repose les pieds. Entre-temps, j’ai étudié, exercé différents métiers. En décembre 2008, journaliste à L’Humanité, quand j’ai commencé à écrire sur les émeutes d’Athènes, j’étais bien loin de supposer que j’y passerais autant de temps. Depuis, je suis redevenu journaliste indépendant. Je travaille pour Libération, Regards, Alternatives économiques… sur la Grèce et les questions européennes. C’est un de mes sujets de prédilection (je sais, c’est un sujet rébarbatif pour certains). Je pousse le bouchon jusqu’à être secrétaire général d’Europresse, une association qui regroupe une cinquantaine de journalistes français et de correspondants étrangers travaillant sur l’Union européenne. Celle-là même qui vacille sous nos yeux, qui tremble dès qu’elle voit un réfugié s’approcher. C’est l’histoire de ces exilés qui m’obsède et que je raconte sur les jours. Car chacun d’entre eux, croisés à Kos, à Lesbos, au Pirée, est une rencontre impossible à oublier. Il y a quelque temps, des députés européens publiaient une tribune intitulée « Crise grecque : la déraison européenne ». Le même titre pourrait s’appliquer pour la crise des réfugiés, dont une partie importante se déroule, elle aussi, sur le territoire grec.
Deux jours après la qualification de Marine Le Pen, la famille syrienne paraphait son « contrat d’intégration républicaine ».
La Syrie, la Grèce, la France… Les Jaamour vont devoir quitter Saint-Nazaire, où ils commençaient à prendre leurs marques.
Les membres de la famille syrienne ont enfin été reconnus comme réfugiés et pourront rester dix ans en France.
À Saint-Nazaire, une association épaule les Jaamour. Mais des bénévoles sont là aussi. De bonne volonté, mais envahissants.
À Saint-Nazaire, le père et la mère de cette famille syrienne prennent des cours de français. Une nécessité.
Houmam a demandé l’asile en Allemagne ; sa famille, en France. Depuis, ils voient leurs retrouvailles repoussées.
Pour les enfants de cette famille syrienne qui vient d’arriver à Saint-Nazaire, la rentrée des classes est délicate.
En attendant d’obtenir l’asile, la famille syrienne prend doucement ses marques à Saint-Nazaire.
Mardi, les Jaamour sont arrivés à Saint-Nazaire. Pour cette famille qui a fui la Syrie, c’est la fin du périple.
Les Jaamour découvrent enfin le nom de la ville de l’Hexagone où ils vont être relocalisés. Départ ce mardi.
Le gouvernement grec a organisé une université d’été pour une vingtaine d’étudiants réfugiés dont l’aîné des Jaamour.
La famille était très aisée en Syrie ; réfugiée en Grèce depuis six mois, elle doit désormais compter le moindre sou.
Les Jaamour doivent être accueillis en France. Comme tous les réfugiés, cette famille syrienne a dû passer des entretiens poussés.
Houmam, le premier des Jaamour à avoir fui la Syrie, s’inquiète : il est réfugié en Allemagne, sa famille pourrait s’installer en France.
Les Jaamour ont reçu une offre de « relocalisation » en France, mais la procédure n’est pas terminée pour la famille syrienne.
Le deuxième des enfants de la famille a quitté la Syrie le premier et a gagné l’Allemagne. Voici le récit de son périple.
Les Jaamour, réfugiés syriens, font tant bien que mal le ramadan en Grèce. Pendant ce temps, les néonazis d’Aube dorée rôdent.
Les Jaamour souhaitent être relocalisés dans l’UE. Mais où ? « Les Jours » ont assisté aux entretiens qui en décideront.
Les Jaamour attendent un rendez-vous avec le service d’asile grec… en vidéo et sur un ordinateur pris d’assaut.
S’appuyer sur le HCR ? Miser sur la relocalisation ? Que faire pour qu’Athènes ne devienne pas un cul-de-sac ?
À la mi-mars, les Jaamour ont vu passer Angelina Jolie et s’évanouir l’espoir d’un accord sur les réfugiés.
Stand-by au terminal E1 du Pirée. La famille de réfugiés syriens tue le temps et désespère de rejoindre l’Allemagne.