Un an après le début du mouvement, « Les Jours » retrouvent Élodie et Jacky, du rond-point de Voreppe : désillusion et mobilisation.
Son rôle dans la série.
66 ans, retraité de l’industrie, une fille, deux petits-enfants. Pilier du mouvement d’occupation du rond-point de Voreppe, il habite dans la campagne iséroise, à 20 kilomètres, et est mobilisé depuis le 17 novembre. Il a commencé à travailler à 16 ans comme chauffeur dans une entreprise de transport et a obtenu son permis en 1976, à 23 ans. « À l’époque, c’était pas comme maintenant, on vous demandait pas tous ces papiers », sourit-il. Il roule 10 000 à 15 000 kilomètres par an, dans une voiture au diesel, et un plein lui coûte environ 65 euros.
Un an après le début du mouvement, « Les Jours » retrouvent Élodie et Jacky, du rond-point de Voreppe : désillusion et mobilisation.
Jacky et ses compagnons de Voreppe ont joué le jeu du grand débat avec une députée macroniste. Qui a écouté, pas forcément entendu.
Pour l’« acte X », le pilier du rond-point de Voreppe tractera à Grenoble sa propre missive. Le grand débat ? Il ira, sans illusions.
Samedi, les gilets jaunes du rond-point de Voreppe sont allés mener une action lors de l’inauguration d’une patinoire voisine.
Ces événements se déroulent en temps réel : Macron promet 100 euros, les gilets jaunes fulminent, les interpellés sont condamnés.
Samedi, l’« acte IV » des gilets jaunes s’est déroulé façon puzzle mais avec une même colère, dirigée contre Emmanuel Macron.