Deux ans après le rachat du club, le proprio doit s’y faire : l’OM reste un nain. Pour grandir, il faudra de l’argent… et regagner.
Son rôle dans la série.
Il a 78 ans, dont 55 comme titulaire indiscutable en politique. Au conseil municipal de Marseille depuis 1965, maire depuis 1995, l’ancien prof d’histoire est un peu juste question condition physique et ne capte rien au 4-4-2. Mais niveau stratégie politique, il n’a pas d’égal. Il a confirmé le 22 janvier qu’il raccrochera les crampons en 2020 sans rempiler pour un cinquième mandat. Petit bras ? Non, il faut savoir éviter le match de trop, surtout quand on en a déjà une armoire pleine. Et ça lui permet de se régaler avec la sévère bagarre dans son camp pour la succession, ponctuée de tacles par derrière, de bourre-pifs dans le vestiaire et de coups de boule à la Zidane un soir de finale du Mondial.
Par Michel Henry
Son rôle dans la série.
Il a 78 ans, dont 55 comme titulaire indiscutable en politique. Au conseil municipal de Marseille depuis 1965, maire depuis 1995, l’ancien prof d’histoire est un peu juste question condition physique et ne capte rien au 4-4-2. Mais niveau stratégie politique, il n’a pas d’égal. Il a confirmé le 22 janvier qu’il raccrochera les crampons en 2020 sans rempiler pour un cinquième mandat. Petit bras ? Non, il faut savoir éviter le match de trop, surtout quand on en a déjà une armoire pleine. Et ça lui permet de se régaler avec la sévère bagarre dans son camp pour la succession, ponctuée de tacles par derrière, de bourre-pifs dans le vestiaire et de coups de boule à la Zidane un soir de finale du Mondial.
Par Michel Henry
Son rôle dans la série.
On dit souvent de Jean-Claude Gaudin qu’il ne vit que pour les élections, qu’il vibre beaucoup plus en campagne électorale – lorsqu’il faut « transpercer un adversaire », comme dit élégamment l’un de ses fidèles – que lorsqu’il faut gérer la ville. C’est vrai. Gaudin baigne dans la politique depuis tout petit. Jeune élu libéral lorsque Gaston Defferre, maire SFIO, gouvernait Marseille avec la droite pour faire barrage au PCF, il a failli devenir adjoint de Defferre, quand ce dernier a dû rompre avec la droite, sur ordre de Mitterrand, au moment de l’Union de la gauche. Mais il a décliné, ce qui lui a permis plus tard de conquérir la ville, en 1995. Il ne l’a plus lâchée. La gestion municipale ne le passionne pas, c’est un euphémisme. Mais il a la chance de s’appuyer sur une direction des services plutôt reconnue, jusqu’à gauche, pour faire comme elle peut, malgré les immobilismes politiques et la vision très datée du maire et d’une partie de son entourage.
Par Olivier Bertrand
Deux ans après le rachat du club, le proprio doit s’y faire : l’OM reste un nain. Pour grandir, il faudra de l’argent… et regagner.
Employé du diocèse, le « curé de l’Ohème » réconcilie sur le web fidèles et fans. Dimanche, contre Paris, Dieu ne sera pas de trop.
Le club est englué dans un début de saison mi-figue mi-raisin. Heureusement, « Les Jours » ont la solution : Jean-Claude la win.
Le recrutement de l’Italien est tombé à l’eau. La fin du mercato approche, et Marseille n’a toujours pas son grand attaquant.
Bon enfant et voyou, le « peuple de l’OM » a tout donné jeudi, avant même la victoire en demi-finale aller de coupe d’Europe.
Droits télé, loyer du Vélodrome, jackpot de la Ligue des champions… Le club compte ses sous et sur une bonne fin de saison.
L’OM qualifié en demi-finale de coupe d’Europe, Marseille se souvient des jours anciens, se met à rêver… et tacle le PSG. Bonheur.
Les fans marseillais sont interdits de déplacement à Paris dimanche. Mais pas (encore) pour le remake trois jours après. Ubuesque.
L’OM va-t-il mettre la main sur le stade largement subventionné par le contribuable marseillais ? Les négos sont serrées.