Les anciens 3e B suivis par « Les Jours » pendant un an sont de retour au collège pour c’est la remise des diplômes du brevet.
Son rôle dans la série.
Ses profs disent souvent de lui qu’il est très intelligent. Mais ils disent aussi qu’il est souvent en retard et parfois un peu dissipé. Moussa reconnaît qu’il « aime bien rigoler ». L’an prochain, il se prépare à aller en seconde professionnelle. Ce n’était pas son idée initiale, ni celle de sa mère, qui aurait préféré le voir aller en seconde générale. Mais petit à petit, il s’est fait à l’idée. « Les profs nous expliquent que la seconde générale, on reste tout le temps assis, que c’est très difficile à comprendre, qu’on risque de ne pas suivre. » Moussa pense à une formation cuisine, parce qu’il aime bien cuisiner avec ses sœurs (il en a six). Il a choisi comme stage de troisième « un grand restaurant à Bastille », qu’il a trouvé par le père de Vithuran, cuisinier là-bas. S’il ne fait pas cuisine, il aimerait une filière en rapport avec le sport. « C’est trop tôt pour choisir un métier. Si on se trompe, on gâche toute sa vie. » Sa mère aimerait bien qu’il soit footballeur. Moussa joue au foot quatre fois par semaine, il est défenseur. À côté de l’école, Moussa est aussi bénévole dans une association caritative du quartier, Vivre ensemble. « On aide les jeunes du quartier qui font des bêtises, on prépare des repas, on distribue des cadeaux à Noël pour ceux qui n’ont pas les moyens .» Dans dix ans, il s’imagine « grand, avec un travail et une famille ». Les derniers mois, Moussa s’est un peu découragé, était moins motivé.
À la rentrée 2016, Moussa a intégré une seconde pro commerce dans le XVIIe arrondissement de Paris.
Par Alice Géraud
Les anciens 3e B suivis par « Les Jours » pendant un an sont de retour au collège pour c’est la remise des diplômes du brevet.
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