Derrière la mise en examen de Merck, la responsabilité de l’ANSM est engagée, notamment via une curieuse autorisation de mise sur le marché…
Son rôle dans la série.
Ancien directeur au sein de l’Agence du médicament, c’est lui qui a officiellement commandé une nouvelle formule du Levothyrox à Merck en février 2012. Problème, ses liens avec Merck sont étroits. Quelques années auparavant, il a coordonné plusieurs études qui ont permis de positionner le labo comme l’un des leaders du marché des bêtabloquants. Il est l’un des personnages-clés de l’affaire.
Par Aurore Gorius
Derrière la mise en examen de Merck, la responsabilité de l’ANSM est engagée, notamment via une curieuse autorisation de mise sur le marché…
Info « Les Jours ». Selon des documents retrouvés par les enquêteurs, le laboratoire connaissait les risques autour du changement de formule.
Plus de 4 000 malades se voient refuser une indemnisation pour « défaut d’information » de Merck. Mais l’enquête se poursuit au pénal.
Plus de 4 000 victimes ont intenté une action collective contre le labo. Une audience très tendue s’est tenue à Villeurbanne.
Au nom de cette nouvelle loi, des documents sur le Levothyrox que se sont procurés « Les Jours » ont été censurés par l’ANSM.
Un rapport commandé par la ministre blâme les autorités sanitaires, mais réduit la crise à un défaut d’information.
De nouveaux éléments confirment le conflit d’intérêts du professeur Philippe Lechat, révélé par « Les Jours ».
Merck et l’ANSM auraient pu et dû anticiper les dangers liés au changement de formule : il y avait des précédents étrangers.
Info « Les Jours ». Des documents prouvent que le changement de formule du Levothyrox s’inscrit dans une stratégie globale du labo.