Pour les habitants de cette favela, dont vient la judoka médaillée d’or Rafaela Silva, les JO n’ont pas changé grand-chose à leur quotidien.
Son rôle dans la série.
Installée à Rio depuis seize ans, cette Anglo-Brésilienne est à la tête de l’ONG Catalytic Communities, qui cherche à mieux intégrer les favelas dans la ville « officielle ». Theresa s’exprime avec un très léger accent hérité de ses années d’adolescence passées aux États-Unis. Mais elle est aujourd’hui une « Carioca » confirmée et connaît la plupart des favelas de Rio comme sa poche. En 2010, elle lance Rio On Watch, un site d’information sur l’actualité des favelas, en se concentrant notamment sur l’impact des méga-événements sportifs sur le quotidien des habitants de ces quartiers. Mise en place lors d’un atelier sur les médias communautaires, Rio On Watch s’est imposé comme un site de référence sur le sujet (en anglais et en portugais).
Par Jean-Mathieu Albertini
Pour les habitants de cette favela, dont vient la judoka médaillée d’or Rafaela Silva, les JO n’ont pas changé grand-chose à leur quotidien.
Dette monstre, corruption, milices : à un mois de l’élection municipale, le retour à la réalité est douloureux pour Rio.
Les expulsés de Vila Autódromo, favela rasée pour les JO, ont été relogés dans un quartier morne, aux mains d’une milice.