Biden autorise l’envoi de missiles sur le territoire russe, Zelensky cajole Trump et les troupes de Moscou avancent. L’Ukraine retient son souffle.
Son rôle dans la série.
À 69 ans, dont vingt-trois passés à la tête de la Russie où il a succédé à Boris Eltsine en 1999, Vladimir Poutine développe une irrépressible nostalgie de la grande Russie et une hargne féroce à l’endroit des anciennes républiques soviétiques coupables d’être plus tournées vers l’Ouest que vers l’ancien empire, à commencer par l’Ukraine. En 2014, il s’empare de la péninsule de Crimée, en territoire ukrainien. Le jeudi 24 février 2022, après des mois passés à accumuler des troupes à la frontière, Vladimir Poutine donne l’assaut sur l’Ukraine qu’il accuse, en vrac, de « génocide » envers les populations russophones du Donbass, dans l’est du pays ; de vouloir se doter de l’arme nucléaire ; de vouloir intégrer l’honnie Otan ; bref, dit-il dans son discours qui lance l’invasion, voilà un pays à « démilitariser et dénazifier ».
Biden autorise l’envoi de missiles sur le territoire russe, Zelensky cajole Trump et les troupes de Moscou avancent. L’Ukraine retient son souffle.
Épuisement, situation militaire et pression internationale : le président ukrainien semble envisager un cessez-le-feu négocié plutôt qu’une victoire.
Les Russes ne sont pas encore entrés dans cette ville, nœud stratégique du Donbass, mais son cimetière le raconte : elle est déjà condamnée.
Malgré les pertes, les forces de Moscou progressent vers la ville-clé de Pokrovsk. Que les troupes ukrainiennes, épuisées, tentent de protéger.
À bout de souffle, d’hommes et de munitions, l’armée ukrainienne est parvenue à contenir l’offensive russe. Sans voir de perspectives à moyen terme.
L’armée de Poutine a lancé un nouvel assaut sur le nord-est du pays. Mais deux ans de guerre sont passés par là et les Ukrainiens sont mieux préparés.
Érigé en symbole de la résistance du pays, cet engin agile mais fragile est devenu, face au manque de munitions, l’arme de la dernière chance.
Impopulaire, douloureuse, explosive, inévitable… Deux ans après le début de l’invasion russe, la question de la mobilisation angoisse l’Ukraine.
Depuis le début de la guerre, ni l’opposition ni la société n’osaient polémiquer avec le président Zelenski. Mais aujourd’hui, l’union sacrée a vécu.
Dans l’est de l’Ukraine, la contre-offensive soulève les espoirs des soldats mais le quotidien est encore fait de tranchées, d’obus, de morts.
Un an de guerre (3/3). Barrages, cocktails Molotov, tranchées : dès le 25 février 2022, la capitale ukrainienne se prépare à l’assaut russe.
Un an de guerre (2/3). C’est le jour J de l’invasion russe. Yaroslav, le député, est convoqué au Parlement. Nastya, la journaliste, quitte Kyiv.
Un an de guerre (1/3). Une reporter, une prof, des oligarques, un Président… Avant le 24 février, personne ne voyait Moscou passer à l’attaque.
La reprise de la ville est une victoire éclatante pour les Ukrainiens. Mais l’artillerie ennemie est juste derrière l’infranchissable Dniepr…
Espérant changer le cours de la guerre, l’armée russe frappe désormais tout le pays. Du jamais vu depuis le début de l’invasion.
Sur le front nord-est, les Ukrainiens ont été stupéfiés par la contre-offensive des leurs. Et plus encore par le repli des soldats de Moscou.
Olga et Alexander habitaient la ville ukrainienne, aujourd’hui ravagée. Ils racontent le siège, les déplacements forcés en Russie, l’exil.
Boris et Andreï sont russes, mais pas soldats. Pourtant, en 2014, ils ont combattu avec les séparatistes dans le Donbass. Voici leur histoire.
En Ukraine, malgré les risques, des justiciers de l’ombre s’affairent à récolter témoignages et preuves des exactions des soldats russes.
À Boutcha et Borodianka, les survivants recherchent les corps de leurs proches et racontent l’horreur de l’occupation russe. Reportage.
Dans la ville, seuls sont restés les plus pauvres. Qui s’entraident malgré les Russes à leurs portes et les bombardements incessants.
Même visés par les Russes, les habitants de la ville de l’Ouest de l’Ukraine continuent à remplir les rues. Et à se préparer au combat.
Un novice français, un ex de la Légion, un ancien de Blackwater… Rencontre à la frontière polonaise avec les candidats au combat.
Olena Hudym, Ukrainienne vivant en France, était à Kyiv avec ses filles quand les premières bombes ont explosé. Elle raconte leur fuite.