Du polyuréthane sous le toit, du formaldéhyde dans les meubles… Nos logis sont des Lego. « Les Jours » vous aident à y mettre le feu.
Qui je suis ? En 200 mots… Alors, soyons honnêtes, il va falloir être très synthétique. Plutôt impressionniste, aussi. Bretonne, ça c’est important. Pourquoi ? Parce que (réponse de Bretonne). Journaliste. Parce qu’essayer de saisir les nuances, c’est quand même le plus beau défi. Rien n’est blanc. Rien n’est noir. Tout est gris. Vert aussi parfois, ou même bleu. Tiens, c’est vrai ça, j’aime bien le bleu. Et le plastique dans tout ça ? Comme vous pouvez le constater sur ma photo, le plastique et moi, c’est une histoire qui date. Une histoire qui dure aussi. Malheureusement. Car depuis quelques années, je réalise être victime de violences cachées : le plastique n’est pas le compagnon idéal que vend l’industrie depuis soixante-dix ans. Alors oui, il est beau, multitâches et méga serviable, mais j’ai découvert qu’il cachait quelques maladies honteuses, polluait plus que de raison, était climatosceptique et qu’en plus il mentait beaucoup. Pour m’en guérir, l’addictologue m’a prescrit un remède : partager avec Les Jours mon obsession polymérisée. Sinon, pour ceux qui seraient plus carré dans leur tête : après dix-huit ans à l’Agence France Presse, j’ai repris mes études pour me spécialiser dans les questions climatiques et environnementales. Il m’arrive de travailler pour Arte, Radio France, Le Monde, Mediapart, Reporterre... Parfois, j’écris des livres. D’ailleurs, le dernier s’appelle Les Plastiqueurs : enquête sur ces industriels qui nous empoisonnent. Un incontournable avant la désintox.
Du polyuréthane sous le toit, du formaldéhyde dans les meubles… Nos logis sont des Lego. « Les Jours » vous aident à y mettre le feu.
Lessive, shampoing, dentifrice… Nos salles de bains regorgent de plastoc. Pas de panique, on vous le désincruste en profondeur.
Polyester, nylon, élasthanne… Avoir une garde-robe déplastifiée n’est pas chose aisée : notre guide pour se saper sans trop polluer.
De la couche à la cantine, l’environnement des enfants est pollué. Mode d’emploi pour éviter de les empoisonner.
Emballages, contenants, ustensiles, placards… La grande déplastification estivale continue en cuisine. La traque sera sans merci.
« Les Jours » vous aident à déplastifier votre vie. Première étape : exit la bouteille d’eau, vive le robinet. À la flotte !
Info « Les Jours ». La frilosité de Paris sur ce traité international met en péril la position européenne. Incompréhensible pour les ONG.
Malgré vingt ans de combat, ce satané sac est loin d’être éradiqué : plastiqueurs et États trichent. Et le Covid-19 n’arrange rien.
Contrairement à ce que vend l’industrie, les plastiques sont durs à recycler. La plupart finissent brûlés, en décharge ou dans la nature.
En quarante ans, la filière n’a jamais décollé. Normal, c’est une diversion de l’industrie pour déculpabiliser les consommateurs.
Bisphénols, PFAS, phtalates… L’industrie est à la manœuvre pour sauver ces substances toxiques, indissociables de sa matière chérie.
Malgré les preuves scientifiques, l’industrie continue tranquillement de nier la dangerosité de sa matière.
Le plastique est en passe de devenir le débouché principal de l’hyper-polluante industrie pétrolière. Et tant pis pour la planète.
Niant son impact sur la santé et l’environnement, les lobbies du secteur défendent bec et ongles leur matière chérie.
Écologie ou pandémie, peu importe, l’industrie grossit, grossit, grossit… « Les Jours » fondent sur les géants du secteur. Boom !
Le secteur crie que la pandémie pourrait le tuer. La faute au pétrole bradé et à l’effondrement de la demande. Tant pis pour le climat.