Biden autorise l’envoi de missiles sur le territoire russe, Zelensky cajole Trump et les troupes de Moscou avancent. L’Ukraine retient son souffle.
Je suis journaliste indépendant et travaille actuellement comme correspondant à Kyiv pour (entre autres) le quotidien La Croix. L’Ukraine est un pays que je connais plutôt bien, puisque j’y ai vécu en tant que correspondant pendant trois ans, entre 2018 et 2021, et que j’ai continué à le couvrir (avec l’ensemble de l’Europe de l’Est) lors d’un passage par Paris et le service monde de La Croix. Pendant ces années, j’ai adoré raconter les transformations multiples et souvent contradictoires d’un pays alors toujours pensé comme une périphérie un peu floue de l’Europe. Si j’en suis venu à traiter de la guerre, ce fut par la force des choses plutôt que par intérêt direct pour la thématique : couvrir l’Ukraine aujourd’hui c’est, malheureusement et immanquablement, couvrir la guerre.
Biden autorise l’envoi de missiles sur le territoire russe, Zelensky cajole Trump et les troupes de Moscou avancent. L’Ukraine retient son souffle.
Épuisement, situation militaire et pression internationale : le président ukrainien semble envisager un cessez-le-feu négocié plutôt qu’une victoire.
Les Russes ne sont pas encore entrés dans cette ville, nœud stratégique du Donbass, mais son cimetière le raconte : elle est déjà condamnée.
Malgré les pertes, les forces de Moscou progressent vers la ville-clé de Pokrovsk. Que les troupes ukrainiennes, épuisées, tentent de protéger.
À bout de souffle, d’hommes et de munitions, l’armée ukrainienne est parvenue à contenir l’offensive russe. Sans voir de perspectives à moyen terme.
L’armée de Poutine a lancé un nouvel assaut sur le nord-est du pays. Mais deux ans de guerre sont passés par là et les Ukrainiens sont mieux préparés.
Avant l’arrivée de l’aide militaire américaine, Moscou pousse son avantage. Sur le front, on s’attend au mois le plus dur depuis le début de la guerre.
Érigé en symbole de la résistance du pays, cet engin agile mais fragile est devenu, face au manque de munitions, l’arme de la dernière chance.
L’épuisement des troupes et le manque de munitions poussent Kyiv à fortifier ses lignes de front. Une course contre la montre. Reportage.
Impopulaire, douloureuse, explosive, inévitable… Deux ans après le début de l’invasion russe, la question de la mobilisation angoisse l’Ukraine.
Depuis le début de la guerre, ni l’opposition ni la société n’osaient polémiquer avec le président Zelenski. Mais aujourd’hui, l’union sacrée a vécu.
Débutée en juin, l’opération n’a pas renversé le cours du conflit. Parce qu’elle répondait dès l’origine au souhait des Occidentaux plus que de Kyiv…
Sur la ligne de front, les habitants coexistent avec les bombardements russes, la peur et la mort. En attendant la contre-offensive.
Pour beaucoup d’Ukrainiens, après un an de conflit, l’engouement du début a laissé place à la peur d’être mobilisés par l’armée.
Un an de guerre (3/3). Barrages, cocktails Molotov, tranchées : dès le 25 février 2022, la capitale ukrainienne se prépare à l’assaut russe.
Un an de guerre (2/3). C’est le jour J de l’invasion russe. Yaroslav, le député, est convoqué au Parlement. Nastya, la journaliste, quitte Kyiv.
Un an de guerre (1/3). Une reporter, une prof, des oligarques, un Président… Avant le 24 février, personne ne voyait Moscou passer à l’attaque.
Dans les villages récemment libérés, les accusations de complicité avec les Russes sont dures à démêler. Reportage à Yarova, dans le Donbass.
La reprise de la ville est une victoire éclatante pour les Ukrainiens. Mais l’artillerie ennemie est juste derrière l’infranchissable Dniepr…
Espérant changer le cours de la guerre, l’armée russe frappe désormais tout le pays. Du jamais vu depuis le début de l’invasion.