«Tu as vu ce super article ? Tu savais pour la grand-mère de Grégory Villemin et le père de Rihanna ? Et c’est quoi, déjà, le numéro vert ? » Avec cette épidémie inédite qui fait tousser la planète entière, Les Jours ont estimé crucial de lancer ce « Journal de quarantaine », fil rouge d’informations en accès libre sélectionnées par notre rédaction et qui prend sa place au sein de notre série En quarantaine. Les semaines 1, 2, 3, 4, 5 et 6 sont à lire ici ; la semaine 7, ci-dessous.
Conseils de scientifiques. Le Conseil scientifique sur le Covid-19, chargé de guider l’État sur les décisions à prendre contre l’épidémie, a publié son avis sur le déconfinement. S’il « prend acte de la décision politique » de rouvrir les écoles à partir du 11 mai, le Conseil estime toujours qu’il faudrait garder les établissements fermés jusqu’en septembre. Bien plus prudent que l’exécutif, il rappelle aussi les prérequis nécessaires à un assouplissement du confinement : accès « sur tout le territoire » à des tests fiables ; estimation précise, région par région, de la population touchée (même sans symptômes) ; création de centres de diagnostics dédiés, port du masque… Le Conseil n’envisage pas que ces « prérequis puissent être remplis avant, au mieux, courant mai 2020 ». Bref, ne vous enflammez pas trop sur le barbecue familial du 16 mai.
Vivement mardi. C’est mardi matin qu’Édouard Philippe présentera la stratégie nationale de déconfinement du gouvernement, autour de six thèmes : santé, école, travail, commerces, transports et rassemblements. Cette stratégie sera ensuite soumise, toujours mardi, au débat et au vote des députés
L’appli, c’est mardi aussi. Deux jours avant le débat et le vote prévu mardi 28 avril à l’Assemblée nationale sur le projet d’application de traçage des contacts StopCovid (lire l’épisode 51, « StopCovid : questions sur un mouchard de poche »), la Commission nationale de l’informatique et des libertés a rendu son avis très attendu. La Cnil ne valide pas par défaut le principe de cette application, pour laquelle le gouvernement devra apporter la preuve que son usage est conforme à « l’intérêt public », donc nécessaire à la lutte contre le coronavirus et « intégrée dans une stratégie sanitaire globale ». La Cnil rappelle aussi que, si cette application sera proposée sur la base du volontariat, « cela implique qu’il n’y ait pas de conséquence négative en cas de non-utilisation, en particulier pour l’accès aux tests et aux soins, mais également pour l’accès à certains services à la levée du confinement, tels que les transports en commun ». Elle demande donc à « pouvoir se prononcer à nouveau après la tenue du débat au Parlement ».
Das appli. Pendant ce temps, en Allemagne, le gouvernement a annoncé sa décision abandonner le projet européen PEPP-PT d’application de contact tracing, critiqué pour sa gestion centralisée des données. Cette décision pourrait ouvrir la porte en grand au projet décentralisé porté par Apple et Google dans une initiative commune.
Haut les masques. Les pharmacies peuvent désormais vendre des masques dits « grand public », en tissu lavable, après la publication d’un arrêté du ministère de la Santé. Ceux-ci devraient être disponibles au cours de la semaine prochaine en officine. La Fédération des syndicats pharmaceutiques de France a proposé d’en distribuer gratuitement aux plus précaires si le port du masque devient obligatoire dans certains lieux.
Bilan. La barre des 200 000 morts du Covid-19 a été dépassée dans le monde, avec près de 90 % de victimes en Europe et aux États-unis.
La rue aux enfants. Ils étaient strictement confinés à la maison depuis six semaines : les enfants espagnols de moins de 14 ans peuvent désormais sortir jouer dans la rue. Les adultes pourraient quant à eux avoir le droit de faire du sport dehors ou se promener à partir du 2 mai si l’épidémie continue de marquer le pas. L’Espagne a enregistré à ce jour 22 902 décès du Covid-19, le troisième bilan le plus lourd dans le monde.
0 800 130 000. C’est le numéro vert à contacter 24 heures sur 24 pour toute question. Toux sèche, fièvre, nez qui coule ? C’est son médecin qu’il faut appeler et pas le 15, réservé aux détresses respiratoires.
Quand appeler le 15 ? En cas d’aggravation des symptômes accompagnés de difficultés respiratoires et signes d’étouffement.
Gratuit : sept jours de « Jours ». Parce que les temps sont troubles, parce que, plus que jamais, il y a besoin d’une information de qualité, validée, parce que, enfin, vous avez le temps de découvrir ce « Netflix du journalisme » dont on vous parle, Les Jours continuent de vous offrir sept jours de Jours en accès libre. Il suffit de se rendre à cette adresse pour en profiter.
Jouriste confiné·e. Vous découvrez Les Jours en cette période de confinement ? Vous êtes abonné·e (bravo, restez-le) ? Conseil du jour : La chair, ou le parcours d’une actrice dans le porno amateur français. Un récit qui décrit froidement un business aux lois édictées et appliquées par les hommes, où le consentement et le droit du travail sont souvent bafoués, tiré d’un livre du journaliste Robin D’Angelo publié aux éditions Goutte d’or.
Dimanche. En cette période de confinement où se perd la notion du temps, qui d’autre que Les Jours peuvent vous offrir ce service quotidien inédit dans la presse mondiale : le jour qu’on est. Eh bien, on est dimanche (26 avril 2020). C’est l’anniversaire de la catastrophe nucléaire de Tchernobyl (1986) et du lancement de la première saison de Loft Story sur M6 (2001). Et là, tout d’un coup, on se demande quel a été l’impact de la première catastrophe sur la qualité des candidats de l’autre.
Qu’écouter en milieu confiné ? Le Face A, face B des Jours, pardi ! Cette semaine, on y revient sur deux épidémies qui ont marqué la musique : celle du coronavirus, qui a déjà ses tubes et ses chorégraphies, et celle du VIH, bien plus sombre et pleine de non-dits. Il a fallu deux décennies pour que le VIH et le sida soient nommés dans les chansons, nous raconte notamment Sophian Fanen.
Confits dans le déconfinement. Le gouvernement travaille, figurez-vous. Le Premier ministre Édouard Philippe doit tenir plusieurs réunions sur le déconfinement ce week-end « sur les sujets prioritaires », nous apprend l’Agence France Presse. C’est-à-dire les masques, les tests, les transports en commun, l’école, les commerces… Et ce, alors que la semaine a été riche en informations floues voire contradictoires sur tous ces sujets. Le fameux plan de déconfinement est attendu la semaine prochaine et devrait beaucoup reposer sur les élus locaux.
Paroles, paroles. Le ministre de la Santé Olivier Véran a visité ce samedi matin un laboratoire de tests virologiques à Saint-Denis. « 40 000 à 50 000 » tests par jour sont réalisés actuellement, a-t-il affirmé, pour un objectif de 500 000 par semaine d’ici le 11 mai. Bon courage. Pour comprendre pourquoi la France est très en retard sur les tests, lisez l’enquête d’Aurore Gorius sur Les Jours.
Immunité. Tant qu’un vaccin n’est pas mis au point, la question de l’immunité face au virus que pourraient acquérir ceux qui ont été touchés est cruciale. Las, explique l’Organisation mondiale de la santé dans un communiqué publié ce samedi, « à ce jour, aucune étude n’indique que la présence d’anticorps au Sars-CoV-2 procure une immunité pour des humains à nouveau infectés ».
Ah d’accord. Injecter du désinfectant dans le corps des patients atteints du Covid-19 ou tenter de les exposer aux UV, telles étaient les pistes, un rien étonnantes, lancées par Donald Trump dans son briefing quotidien de jeudi. Mais en fait, c’était pour de rire, a-t-il précisé aux journalistes au cours du briefing suivant : « Je posais la question de manière sarcastique à des reporters tels que vous pour vous voir ce qui allait se passer. » C’est bon de rire parfois.
Au cœur du cluster. Après avoir mené une étude auprès de 661 personnes liées à un lycée de Crépy-en-valois, dans l’Oise, le premier cluster de l’épidémie en France, l’Institut Pasteur va poursuivre son investigation auprès d’enfants de 5 à 12 ans de la commune, indique France 3. Il s’agit de comprendre comment l’épidémie s’étend aux enfants, et s’ils la propagent. Une grande question qu’explorait Cécile Bonnaud dans l’épisode 53 d’En quarantaine, « La marmaille entre les mailles du Covid-19 ».
Gaffe. L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) alerte sur les effets indésirables de plusieurs médicaments utilisés contre le Covid-19, notamment l’hydroxychloroquine associée ou non à l’antibiotique azithromycine et le Kaletra, un antirétroviral. 321 cas d’effets indésirables ont été signalés dont 80 % de graves. À lire sur Les Jours, l’enquête d’Yves Sciama sur l’hydroxychloroquine.
0 800 130 000. C’est le numéro vert à contacter 24 heures sur 24 pour toute question. Toux sèche, fièvre, nez qui coule ? C’est son médecin qu’il faut appeler et pas le 15, réservé aux détresses respiratoires.
Quand appeler le 15 ? En cas d’aggravation des symptômes accompagnés de difficultés respiratoires et signes d’étouffement.
Gratuit : sept jours de « Jours ». Parce que les temps sont troubles, parce que, plus que jamais, il y a besoin d’une information de qualité, validée, parce que, enfin, vous avez le temps de découvrir ce « Netflix du journalisme » dont on vous parle, Les Jours continuent de vous offrir sept jours de Jours en accès libre. Il suffit de se rendre à cette adresse pour en profiter.
Jouriste confiné·e. Vous découvrez Les Jours en cette période de confinement ? Vous êtes abonné·e (bravo, restez-le) ? Conseil du jour : La planète Marche. Peut-être n’y découvrira-t-on pas l’origine de l’épidémie, mais celle de l’amateurisme de la majorité, certainement. Il s’agit d’une enquête sur le mouvement lancé par Emmanuel Macron : une saison sur la conquête du pouvoir, une saison sur l’apprentissage dudit pouvoir.
Samedi. En cette période de confinement où se perd la notion du temps, qui d’autre que Les Jours pouvaient vous offrir ce service quotidien inédit dans la presse mondiale : le jour qu’on est. Eh bien, on est samedi (25 avril 2020). Dicton du jour : « À la Saint-Marc, s’il tombe de l’eau, il n’y aura pas de fruits à noyau, mais il y aura toujours des cartes cadeau. »
Tranche jaune de rigolade. On sait que Donald Trump a un rapport très éloigné à la réalité, mais, lors de sa dernière conférence de presse, le président des États-Unis a atteint des sommets dans le n’importe quoi. Il a suggéré de soigner les malades du Covid-19 en leur injectant des UV, car « les UV détruisent le Covid-19 en laboratoire », ainsi que du désinfectant comme de l’eau de Javel (surtout, ne faites pas ça chez vous !). À ne pas louper, la réaction de Deborah Birx, l’une de ses conseillères santé, lorsqu’elle entend son Président dire une telle imbécilité, ou celle d’un scientifique s’énervant devant sa télévision.
StopCovid. Le média professionnel La Lettre A a pu consulter l’avis du Conseil national du numérique sur StopCovid, le projet gouvernemental d’application de traçage des contacts, qui doit faire partie de l’arsenal du déconfinement. Le CNNum est pour le moins réservé. Déjà, il serait « fantaisiste de penser que le numérique sera le moyen le plus utile de lutter contre le Covid-19 », dit l’avis, notamment si une masse critique d’utilisateurs n’est pas atteinte, ce qui rendrait cette application inutile. Puis, le conseil consultatif s’interroge, comme nous le faisions déjà dans notre article sur le sujet, sur la fiabilité du Bluetooth, la solution technique retenue pour estimer la distance entre deux personnes en contact. L’Assemblée nationale doit débattre et voter sur ce projet d’application le mardi 28 avril.
Décès. Jean-Philippe Ruggieri, directeur général de Nexity, est mort dans la nuit de jeudi à vendredi des suites du Covid-19. Ce spécialiste de l’immobilier avait 51 ans. Autre décès, le rappeur new-yorkais Fred Da Godson avait lui 35 ans. Après avoir annoncé il y a quinze jours être placé sous assistance respiratoire, il est mort jeudi.
Vaccin. La Chine a annoncé qu’un vaccin expérimental avait « protégé » des singes contre le Covid-19. Quatre macaques ayant reçu le vaccin à forte dose avant de se faire contaminer n’avaient aucune trace du virus dans les poumons sept jours plus tard.
Trop de tests. Pendant qu’en France, on continue à avoir une pénurie de tests, l’Allemagne se retrouve dans la situation inverse. Alors que le pays est capable de tester 820 000 personnes par semaine, seuls 320 000 tests ont été effectués la semaine dernière. Du coup, les autorités sanitaires vont assouplir les conditions pour se faire dépister : toute personne présentant des symptômes y aura le droit, ce qui n’était pas le cas jusque là.
Big Big Pharma. Le Covid-19 fait les affaires de Sanofi. Le groupe pharmaceutique a annoncé ce vendredi un chiffre d’affaires au premier trimestre de près de 9 milliards d’euros, en hausse de 6,9 %, dû pour moitié à la « constitution de stocks dans les circuits de distribution liée à la pandémie de Covid-19 ». Les médicaments qui sont le plus demandés : des produits contre la toux et du Doliprane (dont les ventes ont grimpé de 20 %). L’occasion de relire l’enquête d’Aurore Gorius sur la stratégie des labos qui, pour booster leur marge, ont largement délocalisé en Asie, causant de dangereuses ruptures d’approvisionnement.
Cancer ou Covid ? Après plusieurs études établissant que les fumeurs ont moins de chance d’attraper le coronavirus
0 800 130 000. C’est le numéro vert à contacter 24 heures sur 24 pour toute question. Toux sèche, fièvre, nez qui coule ? C’est son médecin qu’il faut appeler et pas le 15, réservé aux détresses respiratoires.
Quand appeler le 15 ? En cas d’aggravation des symptômes accompagnés de difficultés respiratoires et signes d’étouffement.
Vendredi. En cette période de confinement où se perd la notion du temps, qui d’autre que Les Jours pouvaient vous offrir ce service quotidien inédit dans la presse mondiale : le jour qu’on est. Eh bien, on est vendredi (24 avril 2020) ou le cinquième jour du mois de floréal dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour du rossignol. Ce vendredi, nous fêtons aussi le jour anniversaire de l’annonce, faite par l’OMS en 2009, de l’apparition et de la diffusion d’un autre virus sympathique : celui de la grippe A (H1N1), qui avait touché plus d’un milliard de personnes, mais n’avait causé « que » 18 000 morts.
Rien compris. Nous nous attachons, dans le Journal de quarantaine, à ne délivrer que des informations validées, vérifiées, fiables… mais là, il nous faut bien avouer qu’on n’y comprend que pouic aux modalités de ce déconfinement. Ce mercredi, lors d’un déplacement dans le Finistère, le président de la République Emmanuel Macron laissait entendre que le déconfinement se ferait à partir du 11 mai région par région, des moins contaminées aux plus contaminées. Logique semble-t-il, mais voilà que lors d’une réunion ce jeudi matin avec une vingtaine de maires, le même Emmanuel Macron a annoncé aux élus que le déconfinement ne serait pas « régionalisé » mais qu’il se fera en fonction des « réalités de chaque territoire ». Bon, Emmanuel, tu vas dans ta chambre, tu travailles avec tes copines et tes copains en visio et tu n’en ressors que quand tu as un vrai plan à présenter.
Rien compris (2). Dans le même esprit, le même Élysée a dit que la rentrée se ferait « sur un principe de volontariat des parents et sans obligation ». Alors que, dans la bouche du ministre de l’Éducation nationale Jean-Michel Blanquer deux jours plus tôt, le volontariat n’était qu’une possibilité. Jean-Michel, tu vas rejoindre Emmanuel au coin !
Rien compris (3). « Aux masques citoyens ! », s’exclame, un rien exaltée, l’Académie de médecine dans un communiqué, « recommandant fortement une mobilisation citoyenne pour le port du masque ». Ce à quoi l’Élysée a répondu ce jeudi en milieu de journée qu’« il faudra[it] probablement imposer le port du masque » dans les transports en commun. Oui mais où sont-ils, ces masques ? Vous avez de ces questions, vous… Vous allez nous copier cent fois : « Je ne poserai pas de questions qui mettent en difficulté le gouvernement. »
Récapitulons. Tout ce qu’a dit l’Élysée que nous citons dans les paragraphes précédents provient en fait d’un « débrief » à l’issue de la réunion avec des maires et à destination de la presse. Un débrief tenu par deux conseillers du président de la République : Mathias Ott, chargé de la cohésion des territoires, et Joseph Zimet, le dircom de Macron, rejoints par un troisième conseiller. Qui ont aussi déroulé un calendrier : « en début de semaine prochaine », Jean Castex, qui a été nommé « Monsieur déconfinement » (oui, ça claque moins que Superman, mais bon) du fait de sa mission du même nom, présentera un « cadre » aux élus locaux avant concertation et exposition publique de la stratégie détaillée la semaine suivante. Soit avant le 11 mai. Bref, tout se passe parfaitement bien.
Tickets à la caisse. Le gouvernement a confirmé l’info de RTL : on pourra désormais (du moins dès la parution du décret) payer jusqu’à 95 euros de courses alimentaires avec des tickets-repas (contre 19 euros aujourd’hui).
Vivending-ding. C’est ce jeudi que, ding-ding, les actionnaires de Vivendi vont percevoir les 697 millions d’euros de dividendes (en augmentation de 20 % par rapport à 2019) promis par l’entreprise contrôlée par Vincent Bolloré. Et ce alors que plusieurs filiales de Vivendi, dont Canal+, bénéficient de l’aide de l’État en recourant au chômage partiel, ainsi que l’ont révélé Les Jours. Trois fois, trois semaines de suite, Les Jours ont posé la question à l’issue du conseil des ministres : qu’allait faire Bruno Le Maire, qui avait appelé les entreprises à être « exemplaires » et à ne pas verser de dividendes en cas de recours au chômage partiel. Réponse : rien. Dimitri Lucas, le conseiller de Bruno Le Maire chargé de la presse, nous indique simplement que la décision de Vivendi n’est « pas dans l’esprit » de l’appel de son ministre à la modération. Un froncement de sourcils n’est pas à exclure, mais ce sera le maximum.
Gratuit : sept jours de « Jours ». Parce que les temps sont troubles, parce que, plus que jamais, il y a besoin d’une information de qualité, validée, parce que, enfin, vous avez le temps de découvrir ce « Netflix du journalisme » dont on vous parle, Les Jours continuent de vous offrir sept jours de Jours en accès libre. Il suffit de se rendre à cette adresse pour en profiter.
Jouriste confiné·e. Vous découvrez Les Jours en cette période de confinement ? Vous êtes abonné·e (bravo, restez-le) ? Conseil du jour : L’exil des Jaamour. En 2016, le journaliste Fabien Perrier rencontre les Jaamour, une famille syrienne bloquée en Grèce. Il racontera leur vie, leurs attentes, leurs impatiences, leurs craintes. La série a donné lieu à une saison 2, intitulée L’asile des Jaamour, sur l’arrivée de la famille en France.
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Jeudi. En cette période de confinement où se perd la notion du temps, qui d’autre que Les Jours pouvaient vous offrir ce service quotidien inédit dans la presse mondiale : le jour qu’on est. Eh bien, on est jeudi (23 avril 2020) et c’est le jour de l’ouverture du procès d’Anwar Raslan, ancien colonel du régime syrien poursuivi pour crimes contre l’humanité. Et sachez que Les Jours ont une série pour ça : La traque, exceptionnelle enquête de Lena Bjurström sur les traces du plus haut gradé syrien jamais arrêté. Un travail qui fera date que vous pouvez faire découvrir en offrant une carte cadeau d’abonnement aux Jours.
Gouttelette d’espoir. Marianne Faithfull (icône) est sortie ce mercredi de l’hôpital londonien où elle avait été admise il y a 22 jours pour cause de Covid-19.
Confinement régional. Selon FranceTV Info, le gouvernement envisage, à compter du déconfinement du 11 mai, de limiter les déplacements interrégionaux. « On ne veut pas 300 000 personnes sur les plages », explique une source gouvernementale à FranceTV Info. Est-ce à dire que les Parisiens expatriés dans leur résidence secondaire devront y rester encore un peu plus longtemps ? Réponse officielle avec le plan de déconfinement qui sera présenté, avait annoncé le Premier ministre Édouard Philippe, « largement » avant le 11 mai.
Ça flambe. Selon les relevés de prix effectués par l’UFC-Que choisir, les prix des fruits et légumes sont en hausse de 9 % par rapport au début du confinement, indique Le Parisien. Pour les produits de première nécessité, l’UFC-Que choisir relève une corrélation entre pénurie sur les produits les moins chers remplacés par d’autres plus onéreux, un mouvement qui aboutit à une hausse du ticket de caisse moyen de 2,5 %.
Une taffe d’espoir. Selon une étude menée à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris et qui vient confirmer des travaux chinois et américains, la nicotine pourrait être préventive et curative contre le Covid-19. L’étude, révélée par France Inter, part d’observations de terrain qui montrent qu’il y a une faible proportion de fumeurs chez les malades du coronavirus, ce qui a été confirmé auprès de 350 patients hospitalisés et 130 autres plus légers accueillis en ambulatoire : 5 % seulement d’entre eux sont fumeurs. Hypothèse : ce serait la nicotine qui pourrait empêcher le virus de se fixer et de pénétrer dans les cellules. Les scientifiques toutefois sont formels : il ne faut pas se mettre à fumer pour autant (fumer tue, tout ça). En revanche, des essais cliniques à base de patchs à la nicotine vont prochainement être menés.
Dr Facebook. Le Monde annonce que Facebook va étendre au monde entier à compter ce mercredi une expérience menée pour l’instant dans les seuls États-Unis : un sondage, mis au point par une université de Pennsylvanie, pour que les internautes disent s’ils ont ressenti (ou non) des symptômes du Covid-19.
Gratuit : sept jours de « Jours ». Parce que les temps sont troubles, parce que, plus que jamais, il y a besoin d’une information de qualité, validée, parce que, enfin, vous avez le temps de découvrir ce « Netflix du journalisme » dont on vous parle, Les Jours continuent de vous offrir sept jours de Jours en accès libre. Il suffit de se rendre à cette adresse pour en profiter.
Jouriste confiné·e. Vous découvrez Les Jours en cette période de confinement ? Vous êtes abonné·e (bravo, restez-le) ? Conseil du jour : La voie Roya. Il s’agit là d’un « journal de combat », celui mené par Cédric Herrou et bien d’autres habitants de la vallée de la Roya, à la frontière avec l’Italie, pour accueillir dignement des migrants. Une série en onze épisodes de Michel Henry photographiée par Laurent Carré.
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Mercredi. En cette période de confinement où se perd la notion du temps, qui d’autre que Les Jours pouvaient vous offrir ce service quotidien inédit dans la presse mondiale : le jour qu’on est. Eh bien, on est mercredi (22 avril 2020). « À la sainte-Opportune, beau temps, fruits d’été abondants », dit le proverbe. Ou, version Les Jours : « À la sainte-Opportune, offrez un abonnement, journalisme abondant ».
Qu’écouter en milieu confiné ? Deux ou trois choses sur la musique électronique, par exemple. Et ça tombe bien, parce que c’est là le titre de la première leçon de l’Université populaire de musique moderne mise en ligne par le musicien Rubin Steiner sur YouTube depuis le confinement. Déjà onze leçons à voir et à écouter ici.
Déconfinement à étages. Le ministre de l’Éducation Jean-Michel Blanquer, dans un bel exercice d’emploi du conditionnel, a présenté ce mardi ses pistes de déconfinement de l’école, lors d’une audition à l’Assemblée nationale. Une « rentrée très progressive », a-t-il prévenu, histoire de ne pas trop se mouiller, qui se déroulerait sur trois semaines à compter du 11 mai. D’abord les grandes sections, CP et CM2. Puis, la semaine du 18 mai verrait les sixièmes, troisièmes, premières, terminales, ainsi que les élèves de lycée pro reprendre les cours. Suivis, la semaine du 25 mai, par tous les autres.
Mais il y a un mais. Vous trouviez complexe ce déconfinement scolaire à étapes ? C’est pas fini. Jean-Michel Blanquer indique que « quatre situations » seront « possibles » : une rentrée virtuelle avec de l’enseignement à distance ; des moitiés de classe pour les élèves présents physiquement ; d’autres qui seraient « à l’étude » et d’autres encore « en activité sportive à côté de l’établissement ». Blanquer a assuré que les écoles ne possédant pas de point d’eau ni d’équipement sanitaire n’ouvriraient pas. Et que la présence à l’école ne serait pas obligatoire tant que l’enseignement à distance est assuré. Bref, le meilleur problème de maths à whatmille inconnues vient d’être inventé : bravo Jean-Mimi !
Stopcovid en balance. Un vote se tiendra le 28 avril prochain à l’Assemblée nationale au sujet du traçage numérique des malades du Covid-19. Pour tout comprendre des enjeux de l’application Stopcovid, lisez donc l’enquête de Sophian Fanen publiée sur Les Jours, « Stopcovid : questions sur un mouchard de poche ».
Quatre jours par semaine… C’est ma Poste contre ta boîte, chanterait à peu près Indochine : La Poste rétablit son service de distribution des lettres et colis quatre jours par semaine (du mardi au vendredi) au lieu de trois jusqu’à présent.
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Jouriste confiné·e. Vous découvrez Les Jours en cette période de confinement ? Vous êtes abonné·e (bravo, restez-le) ? Conseil du jour : Les disparus. Le 18 avril 2015, un navire sombre dans la Méditerranée avec, à son bord, 800 migrants. Parmi eux, celui dont on retiendra le numéro d’identification : PM390046. De Sicile jusqu’au Sénégal en passant par la Grèce, Taina Tervonen est partie en quête de cet homme et de tous ceux qui ont quitté un jour leur pays. Une enquête récompensée à plusieurs reprises, notamment par le prix Louise-Weiss du journalisme européen.
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Mardi. En cette période de confinement où se perd la notion du temps, qui d’autre que Les Jours pouvaient vous offrir ce service quotidien inédit dans la presse mondiale : le jour qu’on est. Eh bien, on est mardi (21 avril 2020) et Iggy Pop fête ses 73 piges. Ne lui manque pour parfaire une vie bien remplie qu’un abonnement aux Jours : Iggy, tu peux t’offrir une carte cadeau en cliquant ici.
Visites. À partir de ce lundi, il est de nouveau possible de visiter un parent qui vit en Ehpad. L’annonce a été faite ce dimanche par Olivier Véran. Ces visites pourront se tenir « à la demande des résidents », a indiqué le ministre de la Santé, mais le nombre de visiteurs sera limité à deux personnes de la même famille.
Confinement de presse. L’annonce sur les Ehpad a été faite au cours d’une présentation télévisée présentée comme une conférence de presse mais qui s’est apparentée à deux longs monologues (une heure et demis) du Premier ministre Édouard Philippe et du ministre de la Santé, suivis par une série de questions d’une vingtaine de minutes d’une seule journaliste travaillant pour LCI/TF1
Déconfinement. Au cours de cette présentation, le Premier ministre a donné des pistes sur la forme que pourrait prendre le déconfinement après le 11 mai (date fixée par le président de la République Emmanuel Macron le 13 avril dernier), mais en renvoyant toute décision à la fin avril. Tout ce qu’on sait, c’est que le gouvernement se fixe pour objectif de réaliser au 11 mai 500 000 tests par semaine (contre 150 000 actuellement) et qu’il envisage de permettre aux personnes testées positives de pouvoir se confiner dans des hôtels spéciaux (initiative déjà annoncée par la mairie de Paris en lien avec le groupe Accor). Autre idée mise sur le table, l’obligation de porter un masque « grand public » dans les transports en commun. « Nous sommes en train d’étudier les conditions dans lesquelles cela pourra être mis en œuvre », a déclaré Édouard Philippe.
Allemagne. Après avoir estimé que l’épidémie était sous contrôle (135 000 cas recensés mais seulement 4 000 décès dans le pays), le gouvernement allemand a décidé de sortir du confinement (qui n’a jamais été aussi strict qu’en France). À partir de ce lundi, les magasins d’une surface inférieure à 800 mètres carrés sont autorisés à rouvrir.
Américains anticonfinement. Soutenus par Donald Trump, quelques milliers d’Américains
Manifestants distants. Si les Américains n’ont pris aucune précaution particulière pour manifester, ce n’est pas le cas de ces Israéliens de gauche qui ont choisi de protester contre leur gouvernement. Au cours d’un rassemblement organisé dimanche sur la place Yitzhak-Rabin à Tel Aviv, 2 000 personnes, portant un masque et situées à deux mètres les unes des autres (à voir ici), ont dénoncé la « dérive autoritaire » du Premier ministre Benjamin Netanyahu et l’organisation de pourparlers avec Benny Gantz, le leader de la coalition centriste Bleu et blanc, pour former un gouvernement d’union nationale.
Vologne. Monique Villemin née Jacob, la grand-mère du petit Grégory, est décédée ce dimanche à la maison de retraite de Baccarat (Meurthe-et-Moselle) des suites du Covid-19. Personnage central de l’affaire, cette femme de 88 ans est morte sans avoir fait de révélations permettant de faire avancer l’enquête. C’est le moment de lire son portrait, et surtout Grégory, la série originale des Jours écrite par Patricia Tourancheau.
Gratuit : sept jours de « Jours ». Parce que les temps sont troubles, parce que, plus que jamais, il y a besoin d’une information de qualité, validée, parce que, enfin, vous avez le temps de découvrir ce « Netflix du journalisme » dont on vous parle, Les Jours continuent de vous offrir sept jours de Jours en accès libre. Il suffit de se rendre à cette adresse pour en profiter.
0 800 130 000. C’est le numéro vert à contacter 24 heures sur 24 pour toute question. Toux sèche, fièvre, nez qui coule ? C’est son médecin qu’il faut appeler et pas le 15, réservé aux détresses respiratoires.
Quand appeler le 15 ? En cas d’aggravation des symptômes accompagnés de difficultés respiratoires et signes d’étouffement.
Lundi. En cette période de confinement où se perd la notion du temps, qui d’autre que Les Jours pouvaient vous offrir ce service quotidien inédit dans la presse mondiale : le jour qu’on est. Eh bien, on est lundi (20 avril 2020). Carmen Electra (un peu comédienne genre dans Alerte à Malibu) fête ses 48 ans et Grégory Basso (qui joua, fort mal, un nabab dans la téléréalité Greg le millionaire) ses 46 ans. À l’un comme à l’autre, nous souhaitons que leurs proches aient la riche idée de leur offrir une carte cadeau d’abonnement aux Jours.