Les grands primaires

Slogan pour la primaire : « … » (désolés, mais il n’en a pas).
Indice de gauchitude : indéfini (sur une échelle allant de 1 pour Emmanuel Macron à 10 pour Jean-Luc Mélenchon).
Casseroles : à part un passage à Télé 7 Jours (voir plus bas) et sept ans au Modem, on ne voit pas.
Date de naissance : 2 décembre 1954. Et deux ans après jour pour jour, Fidel Castro et Che Guevara débarquent à Cuba. Comme par hasard.
Profession : journaliste.
Élu pendant : quatorze ans tous mandats confondus.
Ministre pendant : jamais.
La distinction qui va bien : il a écrit dans Télé 7 Jours.
La petite anecdote qui fait plaisir : il a écrit dans Antirouille, magazine qui a paru entre 1975 et 1979 et s’adressait aux jeunes et leur parlait prison, pilule, service militaire et Dominique Rocheteau.
Son site officiel : jeanlucbennahmias.eu

Retrouvez tous les épisodes avec Jean-Luc Bennahmias.

Slogan pour la primaire : « Le social au cœur ».
Indice de gauchitude : 9 (sur une échelle allant de 1 pour Emmanuel Macron à 10 pour Jean-Luc Mélenchon).
Casseroles : il n’en a pas. S’il a été attaqué, par exemple par l’institut de beauté Guinot-Mary Cohr, dans le cadre de son métier d’inspecteur du travail, ou encore par le Medef, il a été à chaque fois blanchi.
Date de naissance : 22 décembre 1945. Pile un an après la création de l’armée de la République socialiste du Viêt Nam, évidemment.
Profession : inspecteur du travail (à la retraite).
Élu pendant : jamais !
Ministre pendant : plutôt mourir !
La distinction qui va bien : au choix. Il est nommé par Lionel Jospin au Conseil économique et social de 1999 à 2001 en tant que « personnalité qualifiée » ; il y fait adopter un « avis » sur les « 20 ans du CHSCT ». Il est membre du Secrétariat unifié de la Quatrième internationale de 1979 à 1994.
La petite anecdote qui fait plaisir : il a traité feu le patron de Total, Christophe de Margerie, de « suceur de sang ».
Son site officiel : filoche.net

Retrouvez tous les épisodes avec Gérard Filoche.

Slogan pour la primaire : « Faire battre le cœur de la France » (baby).
Indice de gauchitude : 8 (sur une échelle allant de 1 pour Emmanuel Macron à 10 pour Jean-Luc Mélenchon).
Casseroles : sous Balladur et alors qu’il est à la tête des Jeunes socialistes, il manifeste sous les fenêtres de Matignon pour dénoncer « la France en pyjama » et se fait arrêter en petite tenue (baby).
Date de naissance : 26 juin 1967, le jour de la mort de Françoise Dorléac, la sœur de Catherine Deneuve (c’est pour votre culture gé) (baby).
Profession : il a travaillé chez Ipsos et a cofondé Le Fil, une société d’études d’opinion (baby).
Élu pendant : sept ans, deux mois et vingt-quatre jours tous mandats confondus (baby).
Ministre pendant : deux ans, trois mois et sept jours (de l’Économie solidaire et de la Consommation, surtout, et de l’Éducation nationale un petit peu) (baby).
La distinction qui va bien : Commandeur des palmes académiques au titre d’ancien ministre de l’Éducation nationale (bof). Cinquième homme politique le plus sexy en 2015 selon l’Institut de recherche universitaire Adopteunmec.com (baby).
La petite anecdote qui fait plaisir : il a récemment diverti un amphi de Sciences-Po avec des citations grivoises de Marguerite Duras (baby).
Son site officiel : benoithamon2017.fr

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Slogan pour la primaire : « Le projet France ».
Indice de gauchitude : 6 (sur une échelle allant de 1 pour Emmanuel Macron à 10 pour Jean-Luc Mélenchon).
Casseroles : On citera notamment la une du Parisien Magazine où il posait en marinière et blender à la main, ou son investissement dans une éolienne poussive, « L’arbre à vent » (on vous entend rire).
Date de naissance : 30 octobre 1962, ce qui en fait le jumeau astral du footballeur allemand Stefan Kuntz, honnête attaquant du FC Kaiserslautern.
Profession : avocat.
Élu pendant : vingt-six ans, trois mois et quatre jours tous mandats confondus.
Ministre pendant : deux ans, trois mois et neuf jours (de l’Économie et du Redressement productif).
La distinction qui va bien : son seul défaut, pour parodier la formule qu’il employa à l’endroit de François Hollande, ce sont les femmes qu’il prend régulièrement pour quantité négligeable. Ainsi tout récemment, invité de France Info, il s’est adressé à ses trois interlocuteurs mâles : « Vous êtes trois, je suis seul, laissez-moi une chance… » Sauf qu’il y avait aussi face à lui Fabienne Sintes, qui visiblement n’avait pas l’honneur d’être considérée comme une intervieweuse valable. Précédemment, il s’était fait remarquer en servant un « Dites donc, elle est toujours comme ça, la petite ? » à une journaliste dont la question lui déplaisait.
La petite anecdote qui fait plaisir : et qui fait plaisir aux auteurs de cette série en plus, à qui Arnaud Montebourg avait déclaré en 2011 vouloir interdire la télé-réalité s’il était élu président de la République. Avant de démentir. Alors qu’il l’avait bien dit.
Son site officiel : arnaudmontebourg-2017.fr

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Slogan pour la primaire : Pour l’instant, on dirait qu’il en est juste à « Je suis candidat à la présidence de la République » (pour toute suggestion, écrire aux Jours qui ne transmettront pas).
Indice de gauchitude : 4 (sur une échelle allant de 1 pour Emmanuel Macron à 10 pour Jean-Luc Mélenchon).
Casseroles : Lors de ses mandats comme député européen (de 2004 à 2012), il est décrit par Rue89 comme « champion de l’absentéisme ».
Date de naissance : 7 juillet 1960, vingt ans après le batteur des Beatles, Ringo Starr, sept ans après le batteur de Téléphone, Richard Kolinka. Vous voyez ce qu’on veut dire ? Nous non plus.
Profession : professeur de philosophie.
Élu pendant : quinze ans trois mois et treize jours tous mandats confondus.
Ministre pendant : un an, dix mois et quinze jours (de l’Éducation nationale).
La distinction qui va bien : il a reçu le prix Alerte enlèvement 2014 après sa sortie du gouvernement dans le cadre des « PS d’or » décernés par les journalistes couvrant le parti.
La petite anecdote qui fait plaisir : « Kuntz se glisse entre les draps. Il est temps qu’il s’endorme. Il est épuisé de fatigue, de tristesse et de rage. Très loin là-bas, dans les immensités désertiques blanches et glaciales du Grand Nord, les ours blancs l’attendent. » Ainsi se termine Aurora, polar écrit par Vincent Peillon (une histoire de vieux nazi à la tête d’un consortium du gaz pourchassé par des tueurs du Mossad, bref).
Son site officiel : vp2017.fr

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Slogan pour la primaire : « … » (l’opération « Un slogan pour Pinel » est lancée).
Indice de gauchitude : modéré (sur une échelle allant de 1 pour Emmanuel Macron à 10 pour Jean-Luc Mélenchon).
Casseroles : Aucune, sauf à considérer comme telle l’inauguration d’une truffière à laquelle se livra Sylvia Pinel le 11 décembre dernier, à l’occasion de la 10e foire de la truffe de Cuzances (Lot).
Date de naissance : 28 septembre 1977, soit quinze jours après la mort de Marc Bolan, le chanteur de T. Rex, dont Sylvia Pinel peut donc être la réincarnation (nous travaillons encore à la vérification de cette information).
Profession : élue locale.
Élue pendant : six ans, neuf mois et quinze jours tous mandats confondus.
Ministre pendant : trois ans, huit mois et vingt-quatre jours (du Logement et avant de l’Artisanat).
La distinction qui va bien : Sylvia Pinel est non seulement la candidate du PRG mais elle est également soutenue par Génération Écologie (qui existe toujours, donc).
La petite anecdote qui fait plaisir : dans l’équipe des Jours, nous avons l’imitateur officiel de Sylvia Pinel, oui, c’est pointu.
Son site officiel : elle n’en a pas, mais vous pouvez aller rêver sur celui du PRG.

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Slogan pour la primaire : « L’écologie, c’est de Rugy » (pas très heureux quand on connaît le succès du « Renouveau avec Bruno »).
Indice de gauchitude : variable (sur une échelle allant de 1 pour Emmanuel Macron à 10 pour Jean-Luc Mélenchon).
Casseroles : on n’a rien trouvé mais il a certainement volé un truc, un jour, quand il était petit.
Date de naissance : 6 décembre 1973, journée nationale du gaucho en Argentine.
Profession : élu.
Élu pendant : Neuf ans, cinq mois et vingt-quatre jours tous mandats confondus.
Ministre pendant : jamais.
La distinction qui va bien : on n’a rien trouvé mais il a certainement été délégué de classe, un jour.
La petite anecdote qui fait plaisir : en 2009, il a participé à une émission de télé-réalité en tant que facteur (bon, c’était pas Secret Story non plus, mais Je voudrais vous y voir… sur La Chaîne parlementaire).
Son site officiel : derugy2017.fr

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Slogan pour la primaire : « Faire gagner tout ce qui nous rassemble ».
Indice de gauchitude : 1 (sur une échelle allant de 1 pour Emmanuel Macron à 10 pour Jean-Luc Mélenchon).
Casseroles : Il en a très exactement 49.3.
Date de naissance : 13 août 1962, journée internationale des gauchers (on ne rit pas).
Profession : élu.
Élu pendant : vingt-cinq ans, six mois et sept jours tous mandats confondus.
Ministre pendant : quatre ans, six mois et vingt jours (dont Premier et de l’Intérieur).
La distinction qui va bien : 5,63 % des voix lors de la primaire de 2011.
La petite anecdote qui fait plaisir : certains racontent, mais cette information est encore à prendre avec des pincettes, qu’un jour, Manuel Valls aurait ri.
Son site officiel : manuelvalls.fr

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Ancien trotskiste tendance lambertiste, puis président du syndicat étudiant Unef-ID, condamné pour un emploi fictif à la Mnef, proche de Dominique Strauss-Kahn, ourdisseur professionnel de complots dans les couloirs du Parti socialiste, il est devenu Premier secrétaire du PS en 2014 à l’âge de 63 ans… Non mais sérieux : on s’ennuie autant à écrire un portrait de Jean-Christophe Cambadélis que vous à le lire. Dans Les grands primaires saison 2, Cambadélis est celui qui a réussi à étouffer l’idée d’une compétition ouverte à toute la gauche pour la circonscrire au seul PS et à ses micro-satellites, c’est sa fameuse BAP, la Belle alliance populaire.

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