Pour celles et ceux qui s’inquiéteraient de savoir si nous avons fait moisir du guacamole dans notre nouveau réfrigérateur (lire l’épisode 101, « “Les Jours” rentrent en force »), eh bien sachez que toujours pas. Cette angoisse dissipée, on peut s’attaquer à la nouvelle édition des « Dessous des “Jours” » où nous allons notamment vous parler d’une innovation des Jours : l’abonnement de gauche. C’est parti.
Ouvrez « Les Jours ». C’est une campagne importante que nous venons de lancer, car en ces temps de repli sur soi, il s’agit d’être solidaires. En cette rentrée, si la crise sanitaire s’éloigne, la crise économique gagne et nous constatons que, parmi nos abonné·e·s, de plus en plus sont contraint·e·s de résilier pour des raisons économiques. Or si le modèle économique des Jours, celui de l’abonnement, a la vertu de rendre très claire la contribution des lectrices et des lecteurs à la production journalistique, il a l’inconvénient de laisser de côté toutes celles et tous ceux qui n’ont pas les moyens de cette contribution. Combien de fois avons-nous été interpellé·e·s sur les réseaux sociaux sur le mode « cette information est d’intérêt général, il faudrait qu’elle soit gratuite » ? C’est ce que nous avons décidé de faire : pour tout abonnement ou réabonnement (y compris anticipé) annuel ou semestriel, les épisodes de plusieurs de nos séries (Les revenants, SUV qui peut, J’ai pollué près de chez vous, entre autres) passent en gratuit. À vous de décider, parmi une sélection, quelle série doit absolument toucher le plus grand nombre.
C’est important pour celles et ceux qui n’ont pas les moyens d’avoir accès à une information de qualité, c’est important pour Les Jours car notre équilibre est précaire. Ainsi, vous contribuerez à l’indépendance et la pérennité des Jours tout en permettant à un plus grand nombre de personnes d’y avoir accès. Il y a toujours quelqu’un qui paye pour l’information gratuite. Et si, pour changer, c’était vous ?
Rendez-vous jouriste (1). Ce mercredi 6 octobre à 20 heures, nous vous donnons rendez-vous pour une visioconférence avec la journaliste Taina Tervonen. Sa série, Prendre la mer, vient de démarrer sur Les Jours et c’est l’occasion d’une rencontre pour discuter migration et changer de focale sur la question. Pour Prendre la mer, notre journaliste s’est rendue trois semaines durant au Sénégal avec le photojournaliste Laurent Hazgui pour rencontrer ceux qui rêvent de partir et ceux qui préfèrent rester. Rendez-vous ce mercredi soir à 20 heures : il faut s’inscrire ici afin de recevoir le lien pour participer à la visioconférence.
Qui es-tu, Pauline Paillassa ? Après des études littéraires et quelques passages par-ci par-là dans différentes rédactions, je pose mes valises pour un an chez Les Jours, en parallèle de mes études de journalisme. Je suis journaliste podcast. Mon travail, c’est d’aller promener mon enregistreur un peu partout où il y a des choses à entendre. Je tends mon micro, je pose des questions et j’enregistre. Ensuite, sur un logiciel de montage, je coupe, je rabote, je copie-colle pour ne garder que le meilleur. Et ce que je trouve génial avec les podcasts, c’est qu’il y a plein de choses à créer et à inventer. Pour le moment, je travaille sur les making of des Jours (que vous pouvez écouter ici en attendant les nouveaux) et sur les obsessions lues (pour l’instant, il y a Musiques noires, or blanc, à retrouver là), mais il y a plein d’autres projets à venir !
Si vous avez raté le début (et la fin) (1). Depuis notre dernière édition des « Dessous des “Jours” », la série L’usurpateur a débuté et s’est achevée. Pendant un mois, Aurore Gorius a en effet suivi chacune des audiences du procès d’Alexandre Benalla : une chronique judiciaire en sept épisodes de l’affaire qui a marqué un basculement dans le mandat d’Emmanuel Macron à l’Élysée. Rendez-vous le 5 novembre pour le dénouement judiciaire…
Rendez-vous jouriste (2). Notez-le dès à présent dans vos agendas : vous avez un nouveau rendez-vous avec Les Jours. C’est le mercredi 20 octobre à partir de 19 heures au café Le 61, au 3 rue de l’Oise dans le XIXe arrondissement de Paris. Oui, nous renouons, après quelques confinements, avec nos rencontres au 61. Pour ces retrouvailles, Catherine Mallaval et Mathieu Nocent seront là pour discuter avec vous de leur série La science du crime qui raconte comment la gendarmerie scientifique traque les coupables, microscope à la main.
Si vous avez raté le début (et la fin) (2). Ils étaient cinq au début de la série ; il n’y en a plus qu’un à la fin. Normal, dans Le rayon Verts, Cécile Cazenave a raconté un mois durant la primaire écologiste remportée d’un cheveu par Yannick Jadot. Retrouvez les sept épisodes de cette série qui marque le début de la présidentielle 2022 sur Les Jours. Forcément, d’autres séries arrivent…
Si vous avez raté « le Grêlé »… Vous connaissez Le Grêlé, affaire non classée, la série de Patricia Tourancheau consacrée à ce tueur en série français qui a sévi pendant des années sans que la police ne parvienne à l’arrêter. Le 30 septembre dernier, on a appris le suicide d’un homme à la veille de sa convocation pour être soumis à un examen ADN dans le cadre de cette affaire. Et l’ADN a parlé : l’homme était bel et bien le Grêlé. L’occasion d’un épisode supplémentaire signé Patricia Tourancheau, à lire ici.
Si vous avez raté le Tapie… Les nécrologies sont rares sur Les Jours parce qu’il nous faut avoir des choses intéressantes à écrire. C’est le cas avec le décès de Bernard Tapie, que notre journaliste Nicolas Cori a pratiqué. Voici donc Ô Tapie !, une minisérie en trois épisodes qui raconte l’homme d’affaires comme personne.
Les titres auxquels vous avez échappé. La série Le rayon Verts, sur la primaire écologiste, s’est longtemps intitulée « Les grands prim’verts » et puis nous avons préféré la référence au film d’Éric Rohmer. De même avons-nous abandonné les idées suivantes : « La poubelle des Verts », « Un dernier Vert » ainsi que « Verts solitaires »
Bon mois d’octobre à vous et la suite au prochain numéro.
Les Jours