Chères jouristes, chers jouristes,
on n’est pas bien, là ? Entre deux confinements (vous ne saviez pas ? Désolés…), en vacances ou au boulot en tongs. On est surtout le premier mercredi du mois et vous voici donc en train de lire « Les dessous des “Jours” », la newsletter mensuelle sur les coulisses de votre site d’info préféré. Très bon choix. Du 16 mars au 11 mai (vous vous souvenez vaguement de ces dates ?), l’équipe des Jours a concentré l’essentiel de ses efforts sur une série : En quarantaine
Si vous avez manqué le début. Non content de pourchasser les SUV à vélo, de chroniquer toutes les semaines une nouveauté et un disque en miroir, de raconter notre futur musical reconfiguré par l’intelligence artificielle, Sophian Fanen a lancé ce mois-ci Musiques noires, or blanc, illustrée par Sébastien Calvet. Une série qui interroge le racisme d’une industrie qui fait commerce desdites « musiques noires »… mais reste dirigée quasi-exclusivement par des blancs. Déjà deux épisodes publiés.
Si vous avez manqué le début (2). Vous connaissez évidemment La traque, l’exceptionnelle obsession de Lena Bjurström sur le procès du colonel syrien Anwar Raslan, que Les Jours publient depuis quatre mois. C’est une autre enquête internationale
Si vous avez manqué le début (3). Nous vous les promettions le mois dernier, elles sont arrivées, en direct du commissariat : les mains courantes nouvelles. Elles n’ont pas le goût de banane mais celui de l’embrouille entre voisins, de l’insulte à la portière, de l’incident dont on ne sait pas s’il en annonce un autre… Bref, ce n’est pas grave ou du moins pas encore. Ça parle de la vie, ça se déguste gratuitement tous les jours de la semaine à midi… et c’est illustré par Julien Apack. Après un premier essai concluant
Le métier des « Jours » que vous ne connaissez pas : le marketing. Oh, mais qui voilà qui nous explique son travail ? Julien Apack. Oui, il a le même nom que l’illustrateur cité ci-dessus. Comme c’est étrange. À toi, Julien : « Le marketing est un terme fourre-tout dans lequel on peut ranger dans le désordre des métiers assez classiques comme la vente, le support clients, le service abonnements, la fidélisation, les études, la promotion… ou spécifiquement numériques aux noms anglicisés : “web-analytics” , “search engine optimization”, “customer relationship management”. Pour faire grimper le nombre d’abonné·e·s (et le chiffre d’affaires), je dois faire connaître Les Jours aux 300 millions de francophones dans le monde et leur faire comprendre qu’un abonnement leur est indispensable (ça avance : plus que 299,9 millions environ à convaincre \o/). Je dois m’assurer que l’abonnement est souscrit simplement, puis que sa ou son bénéficiaire en profite bien, et longtemps. Pour cela, je travaille avec la rédaction et la direction technique, afin que la production journalistique soit présentée dans le plus bel écrin possible. Je peux prononcer les termes “prospects” ou “vente” de façon naturelle (on m’a même entendu parler de “clients” après quelques verres). Bien que j’aie l’œil sur les chiffres et de multiples fichiers de tableur ouverts dans les onglets de mon navigateur, je sais qu’on ne fait pas un média payant par abonnement et sans publicité en se fiant au nombre de vues sur tel ou tel papier, mais en construisant une relation de confiance avec le lectorat, autour des principes journalistiques essentiels. Aux Jours, ce que nous fabriquons, c’est de l’info, pas des impressions de publicité pour des annonceurs. » Merci Julien.
Si vous avez manqué le début (4). Oui, oui, il y en a encore… Ce mercredi matin, vous avez pu découvrir le fascinant deuxième épisode de Tiphaine Véron a disparu (et si vous ne l’avez pas encore fait, foncez, c’est ici)… La journaliste Caroline Gardin s’est glissée dans les pas de cette Poitevine passionnée par le Japon et qu’on a vu pour la dernière fois il y a deux ans, dans la petite ville touristique de Nikko. Depuis, pas de messages, pas d’indices, pas de corps. Rien. La contre-enquête ne fait que commencer.
Si vous avez manqué le début (5). Promis, c’est la dernière (c’est pas de notre faute si nous sommes généreux)… Figurez-vous que, samedi dernier, Les Jours lançaient une nouvelle obsession intitulée Alerte Sécheresse. Le dessinateur Loïc Sécheresse y tirera un trait sur l’actu chaque semaine. Dans le premier épisode, il est question d’un ministre de l’Intérieur aimant et de goélands. Oui, les stars de Satanisme et écoresponsabilité, du même Loïc Sécheresse, sont de retour. Youpi !
Les titres auxquels vous avez échappé. Ce mois-ci, c’est un épisode de Face A, face B qui a produit un maximum de jeux de mots lamentables, à base de basse : « La France d’en basse », « Basse partout », « La basse, tout est neuf et tout est sauvage », « Complètement à la basse », « La basse si j’y suis »…
Les questions sans réponses. En cas de reconfinement, où le télétravail rattrapera-t-il les valeureux membres de l’équipe ? Chez Beau-Papa ? Au camping ? À Ibiza ? Qui a laissé un taboulé sans couvercle s’assécher dans le frigo de la rédaction ? Est-ce un hommage au corona-guacamole, notre petit ange parti trop tôt ? À 5 000 près, combien d’entre vous s’abonneront dès maintenant aux Jours ? Et combien enchaîneront avec une carte cadeau à offrir ? Tant de mystères…
Bon mois d’août à vous et la suite au prochain numéro, pour le premier anniversaire de cette newsletter.
Les Jours