Après un an seulement, le Président essore un nouveau conseiller en communication : Joseph Zimet est sur le départ.
Son rôle dans la série.
En 1997, Bruno Roger-Petit concluait un JT de la nuit de France 2 en balançant ses fiches, manière de dire ce qu’il pensait de la politique éditoriale de la chaîne. Un an après – et une interview à Technikart où il mettait des mots sur son geste –, il est viré. S’ensuit une longue période faite de stations diverses dans des médias variés où Bruno Roger-Petit se peaufine peu à peu un profil d’éditorialiste vaguement polémiste biberonné à deux références : Mitterrand et le PSG, ses deux grandes passions. Il rôde ici et là (feu Le Post, plateforme participative où chacun peut ouvrir sa bouche, Le Plus, émanation équivalente de L’Obs, i-Télé/CNews…) puis se pose à Challenges où il débite de l’analyse politique qu’il promeut assidûment sur Twitter dont il est un fervent pratiquant. Et c’est sa voyante ferveur pour Emmanuel Macron qui, à 54 ans, le mène à l’Élysée poursuivre son étonnante carrière. Rebondissement baroque en octobre 2018 : il est nommé « conseiller mémoire » du Président et dégagé de la communication en remerciement de ses bonnes œuvres benallesques.
Par Raphaël Garrigos et Isabelle Roberts
Après un an seulement, le Président essore un nouveau conseiller en communication : Joseph Zimet est sur le départ.
C’est un scoop « Les Jours » : la com lunaire du Président est due à son ami imaginaire, qu’il a emmené en voyage en Israël.
Le président de la République a présenté ce mercredi ses vœux à la presse dans une ambiance de défiance réciproque. Reportage mondain.
Après la Grande Guerre, notre taupe journaliste raconte de l’intérieur l’opération de com, lourdingue, d’Emmanuel Macron en Normandie.
Pétain a poursuivi Macron jusqu’à Maubeuge. Accusées de tous les maux, nos taupes journalistes se rebiffent.
Jour après jour, « Les Jours » racontent la tournée des popotes poilues d’Emmanuel Macron à l’occasion du 11 Novembre.
Le ministre de l’Intérieur démissionne pour rejoindre Lyon. Un psychodrame à la com où tout ce qui pouvait foirer foira.
Toute la presse a fêté la première année d’Emmanuel Macron à l’Élysée. Mais pas aussi bien que lui.
« Les Jours » étaient au pince-fesses de l’Élysée pour les vœux du Président à la presse. Au menu : distance et connivence.
Le Président boude toujours les médias : mardi encore, à la Sorbonne, il a répondu aux étudiants, moins aux journalistes.