Épuisée et déçue après les mondiaux de Londres, Carolle Zahi a mis fin à sa saison. Mais elle pense déjà à Tokyo 2020.
Son rôle dans la série.
En août, elle va participer à ses premiers championnats du monde en extérieur à Londres. Née en Côte d’Ivoire, elle est arrivée en France à 9 ans et a grandi à Toulouse, où son prof d’EPS la repère et l’encourage à faire de l’athlétisme. En 2012, elle rejoint le pôle de Fontainebleau. Après des débuts difficiles, elle passe un cap en 2016, acquiert la nationalité française et participe aux championnats du monde en salle à Portland. Les blessures ralentissent sa progression et l’empêchent de participer aux Jeux olympiques de Rio. Elle impressionne dès ses courses de reprise et réalise les minima pour les championnats du monde. À Londres, elle disputera le 100 m et le 4 x 100 m.
Par Alexis Boisselier
Épuisée et déçue après les mondiaux de Londres, Carolle Zahi a mis fin à sa saison. Mais elle pense déjà à Tokyo 2020.
Carolle Zahi, éliminée au 100 m, courrait ce samedi le 4 x 100 m aux mondiaux de Londres. L’occasion de se refaire en équipe.
Samedi, aux mondiaux de Londres, la sprinteuse a loupé son 100 m et la qualification en demi-finale. L’échec est dur à avaler.
La sprinteuse s’élance ce samedi sur la piste des championnats du monde à Londres. Elle raconte aux « Jours » la course idéale.
Derrière la montée en puissance de la sprinteuse Carolle Zahi, il y a Alex Ménal, coach adepte d’un management à l’affectif.
À Marseille, la sprinteuse suivie par « Les Jours » décroche le titre et bat son record, calme et tranquille.
Pour Carolle Zahi comme pour beaucoup d’athlètes, vivre du sport n’est pas évident. Ils sont souvent dépendants des sponsors.
Carolle Zahi s’entraîne dur, pour que ça paye un jour. Peut-être ce samedi à Paris, où elle affronte les stars du sprint.