L’ex-colonel syrien a été condamné à la perpétuité pour crimes contre l’humanité. Un premier pas pour les victimes de Bachar Al-Assad.
Son rôle dans la série.
Rattaché au même centre de détention des services de renseignement que le colonel Anwar Raslan – la branche 251 –, Eyad Al-Gharib était chargé de traquer des opposants au régime avant de les transférer au centre de détention. Cet homme serait responsable de plusieurs dizaines d’arrestations violentes en marge de manifestations. Mais selon la rumeur, il aurait déserté dès 2011 et aidé de nombreuses personnes à fuir le régime. Arrivé en Allemagne en 2018, il est arrêté le même jour qu’Anwar Raslan, le 12 février 2019. Eyad Al-Gharib est poursuivi pour complicité de crimes contre l’humanité. Il sera jugé à partir du 23 avril 2020, aux côtés du colonel.
Par Lena Bjurström
L’ex-colonel syrien a été condamné à la perpétuité pour crimes contre l’humanité. Un premier pas pour les victimes de Bachar Al-Assad.
Que sont-ils devenus ? Entamé depuis plus d’un an et demi, le procès du Syrien accusé de crimes contre l’humanité arrive à son terme.
L’ex-sergent syrien Eyad Al-Gharib écope de quatre ans et demi de prison. Un verdict qui reconnaît la nature criminelle du régime.
Que sont-ils devenus ? Le procès d’Anwar Raslan met en lumière le recours systématique aux violences sexuelles par le régime de Damas.
Au procès du colonel Anwar Raslan, les témoignages des survivants et déserteurs mettent au jour la mécanique meurtrière du régime Assad.
Eyad Al-Gharib est jugé pour complicité de crimes contre l’humanité. L’ancien sergent, déserteur, dit n’avoir pas eu le choix.
Depuis le 23 avril, le colonel syrien est jugé pour crimes contre l’humanité en Allemagne. Un symbole pour les rescapés des geôles d’Assad.