Le 18 juillet 2018, « Le Monde » révélait les turpitudes du chargé de mission de l’Élysée. Retour sur un an de scandales.
Son rôle dans la série.
Devenu préfet de police de Paris en avril 2017 sur un coup du sort (son prédécesseur Michel Cadot a eu un accident de Vélib’), Michel Delpuech se retrouve lâché par Gérard Collomb en pleine tourmente, devant l’Assemblée nationale. Selon le ministre de l’Intérieur, c’est le préfet de police qui a octroyé un permis de port d’armes à Alexandre Benalla en octobre 2017, et c’est aussi lui qui aurait dû dénoncer à la justice les violences du 1er mai (via le fameux « article 40 »). Devant les députés, Delpuech rebalancera la faute à l’Élysée. Lors de sa longue carrière, Michel Delpuech a été – entre autres – préfet des Hauts-de-Seine, de Corse, d’Aquitaine, du Rhône (le département de Gérard Collomb), de Paris et de la région Île-de-France. Il a également dirigé le cabinet de Michèle Alliot-Marie lorsqu’elle était ministre de l’Intérieur du gouvernement Fillon. L’ensemble de son œuvre lui vaut de belles décorations, mais ne l’immunise pas contre le mauvais œil.
Le 18 juillet 2018, « Le Monde » révélait les turpitudes du chargé de mission de l’Élysée. Retour sur un an de scandales.
Replay. L’ex-chargé de mission était entendu par la commission d’enquête ce mercredi matin. « Les Jours » ont suivi l’audition.
L’affaire Benalla illustre la faiblesse des contre-pouvoirs et le manque de transparence de la présidence sous la Ve République.
Date par date, tous les moments-clés du thriller politique et médiatique qui secoue la Macronie.
Devant les sénateurs, le chef d’En marche a annoncé le licenciement de Vincent Crase, compagnon de tabassage d’Alexandre Benalla.
Malgré ce que dit le Président, l’affaire de son ex-chargé de mission est loin d’être terminée : contradictions, flous et bullshits.
À nouveau entendu à l’Assemblée, le directeur de l’ordre public a a bataillé pour recoller les morceaux de l’affaire Benalla.
L’affaire Benalla révèle la proximité entre le chargé de mission et les fonctionnaires qui lui auraient remis les images du 1er mai.
Le dircab de l’Élysée « assume » la sanction de Benalla, le Président se dit « seul responsable »… La riposte est en marche.
Entendus par la commission d’enquête, le préfet de police de Paris comme le directeur de l’ordre public ont chargé leurs subordonnés.