La directive qui rééquilibre le rapport de force entre plateformes et labels a été votée. Mais les artistes auront-ils leur part ?
Son rôle dans la série.
Ex-résident de la maison de disques Polygram au début des années 1990, Pascal Nègre est arrivé chez Universal Music France lors du rachat de cette dernière en 1998. L’ancien attaché de presse devenu peu à peu producteur finira président de la plus grosse des majors du disque de 1998 à 2016. Il a également été vice-président d’Universal Music International, membre du conseil syndical du Snep et président du conseil d’administration de la SCPP, la société qui perçoit les droits des producteurs. À la fin de l’année 2015, son contrat avec Vivendi, la maison mère d’Universal, désormais dirigée par Vincent Bolloré, n’a pas été renouvelé. La liberté de ton et l’indépendance de la « reine du music business français », comme Pascal Nègre s’est lui même présenté lors d’une réunion des dirigeants du groupe, n’était pas compatible avec la volonté de contrôle du nouveau patron de Vivendi. Depuis, il a créé #NP, une agence de services pour artistes qui rebat les rapports historiques avec les maisons de disques. Il s’est associé pour cela à Live Nation, géant international des concerts.
Pascal Nègre reste la figure centrale de l’économie de la musique en France, bon connaisseur du droit ou des enjeux politiques et économiques. De l’avis général, il est un négociateur usant et sans pitié, mais sait aussi au besoin défendre l’ensemble de l’écosystème des petits labels qui révèlent bien souvent des artistes que les majors courtisent ensuite. S’il ne croyait pas à la vente de musique sur internet au tout début des années 2000, il s’est converti au streaming depuis qu’il a prouvé sa rentabilité.
Par Sophian Fanen
Son rôle dans la série.
Ex-résident de la maison de disques Polygram au début des années 1990, Pascal Nègre est arrivé chez Universal Music France lors du rachat de cette dernière en 1998. L’ancien attaché de presse devenu peu à peu producteur finira président de la plus grosse des majors du disque de 1998 à 2016. Il a également été vice-président d’Universal Music International, membre du conseil syndical du Snep et président du conseil d’administration de la SCPP, la société qui perçoit les droits des producteurs. À la fin de l’année 2015, son contrat avec Vivendi, la maison mère d’Universal, désormais dirigée par Vincent Bolloré, n’a pas été renouvelé. La liberté de ton et l’indépendance de la « reine du music business français », comme Pascal Nègre s’est lui même présenté lors d’une réunion des dirigeants du groupe, n’était pas compatible avec la volonté de contrôle du nouveau patron de Vivendi. Depuis, il a créé #NP, une agence de services pour artistes qui rebat les rapports historiques avec les maisons de disques. Il s’est associé pour cela à Live Nation, géant international des concerts.
Pascal Nègre reste la figure centrale de l’économie de la musique en France, bon connaisseur du droit ou des enjeux politiques et économiques. De l’avis général, il est un négociateur usant et sans pitié, mais sait aussi au besoin défendre l’ensemble de l’écosystème des petits labels qui révèlent bien souvent des artistes que les majors courtisent ensuite. S’il ne croyait pas à la vente de musique sur internet au tout début des années 2000, il s’est converti au streaming depuis qu’il a prouvé sa rentabilité.
Par Sophian Fanen
Son rôle dans la série.
Ex-résident de la maison de disques Polygram au début des années 1990, Pascal Nègre est arrivé chez Universal Music France lors du rachat de cette dernière en 1998. L’ancien attaché de presse devenu peu à peu producteur finira président de la plus grosse des majors du disque de 1998 à 2016. Il a également été vice-président d’Universal Music International, membre du conseil syndical du Snep et président du conseil d’administration de la SCPP, la société qui perçoit les droits des producteurs. À la fin de l’année 2015, son contrat avec Vivendi, la maison mère d’Universal, désormais dirigée par Vincent Bolloré, n’a pas été renouvelé. La liberté de ton et l’indépendance de la « reine du music business français », comme Pascal Nègre s’est lui même présenté lors d’une réunion des dirigeants du groupe, n’était pas compatible avec la volonté de contrôle du nouveau patron de Vivendi. Depuis, il a créé #NP, une agence de services pour artistes qui rebat les rapports historiques avec les maisons de disques. Il s’est associé pour cela à Live Nation, géant international des concerts.
Pascal Nègre reste la figure centrale de l’économie de la musique en France, bon connaisseur du droit ou des enjeux politiques et économiques. De l’avis général, il est un négociateur usant et sans pitié, mais sait aussi au besoin défendre l’ensemble de l’écosystème des petits labels qui révèlent bien souvent des artistes que les majors courtisent ensuite. S’il ne croyait pas à la vente de musique sur internet au tout début des années 2000, il s’est converti au streaming depuis qu’il a prouvé sa rentabilité.
Par Sophian Fanen
La directive qui rééquilibre le rapport de force entre plateformes et labels a été votée. Mais les artistes auront-ils leur part ?
Bling-stream (7/7). Dans le système actuel, l’argent des plateformes va aux plus écoutés. Donc au rap, aux dépens de la diversité.
Bling-stream (5/7). « Les Jours » révèlent que la prétendue triche massive aux fausses écoutes représente moins de 5 % des streams.
Bling-stream (3/7). Spotify a beau vouloir l’enterrer pour imposer ses playlists, le long format reste un passage obligé.
Elle s’est péniblement faite au streaming, et voilà que les artistes n’ont plus besoin d’elle… Sale temps pour la major.
La gonflette du streaming existe. Mais pour ces rappeurs, c’est un contre-feu des majors pour masquer leurs mauvais résultats.
Libérés, délivrés (1/2). Autrefois dépendants des labels, les musiciens deviennent aujourd’hui leurs propres patrons.
Sous contrat (2/3). Les labels vont jusqu’à taxer les tournées. Exemple avec le contrat d’un candidat de « The Voice ».
Rassembler le secteur, instaurer l’équité entre majors et petits labels… Le doux rêve d’un Centre national de la musique a été torpillé en 2012.
Les coulisses de la mission Schwartz reflètent l’état de la musique : pratiques obsolètes et crispations sur le streaming.