Le recours décomplexé aux consultants s’invite dans la campagne. La pratique n’est pas nouvelle mais la Macronie en est très friande.
Son rôle dans la série.
Il chapeaute la réforme des retraites depuis l’hôtel Matignon. Issu du corps de l’Igas (Inspection générale des affaires sociales), formé à l’ENA et à HEC, Thomas Fatome fut nommé directeur de la Sécurité sociale en 2012, à seulement 35 ans. Il y reste jusqu’à son entrée au cabinet d’Édouard Philippe en juin 2017. Sa longue expérience des cabinets se situe à droite de façon constante : il conseilla Jean-François Mattei, Philippe Douste-Blazy et Xavier Bertrand à la Santé, puis Laurent Wauquiez et Christine Lagarde à l’Emploi, avant de devenir conseiller politiques sociales et santé à l’Élysée sous Nicolas Sarkozy de 2010 à 2012. Autant dire qu’en matière de réformes sociales il connaît son sujet. En juillet 2020, il est nommé à la tête de la Caisse nationale d’assurance maladie (Cnam) à la place de Nicolas Revel, devenu directeur de cabinet du nouveau Premier ministre, Jean Castex.
Par Aurore Gorius
Son rôle dans la série.
Il chapeaute la réforme des retraites depuis l’hôtel Matignon. Issu du corps de l’Igas (Inspection générale des affaires sociales), formé à l’ENA et à HEC, Thomas Fatome fut nommé directeur de la Sécurité sociale en 2012, à seulement 35 ans. Il y reste jusqu’à son entrée au cabinet d’Édouard Philippe en juin 2017. Sa longue expérience des cabinets se situe à droite de façon constante : il conseilla Jean-François Mattei, Philippe Douste-Blazy et Xavier Bertrand à la Santé, puis Laurent Wauquiez et Christine Lagarde à l’Emploi, avant de devenir conseiller politiques sociales et santé à l’Élysée sous Nicolas Sarkozy de 2010 à 2012. Autant dire qu’en matière de réformes sociales il connaît son sujet. En juillet 2020, il est nommé à la tête de la Caisse nationale d’assurance maladie (Cnam) à la place de Nicolas Revel, devenu directeur de cabinet du nouveau Premier ministre, Jean Castex.
Par Aurore Gorius
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Le nombre maximum de conseillers a été revu à la hausse dans le gouvernement Castex, renforçant le pouvoir des entourages ministériels.
Le projet de loi consacre la méthode Macron : en finir avec le paritarisme au bénéfice d’un pilotage par les cabinets du pouvoir.