Après dix mois d’audience, le verdict : perpétuité incompressible pour Abdeslam et des condamnations plus mesurées pour les autres accusés.
Après dix mois d’audience, le verdict : perpétuité incompressible pour Abdeslam et des condamnations plus mesurées pour les autres accusés.
Mères, frères, proches… Ils ne sont pas assez impliqués pour être jugés par la cour d’assises spéciale, trop pour ne pas l’être du tout.
Participant zélé au 13 Novembre et à ses préparatifs, il a, dans une de ses rares réponses, assuré avoir désactivé son gilet explosif.
Pour son premier interrogatoire, il a plaidé qu’il n’avait pas de sang sur les mains, sans renier son soutien à l’État islamique.
Radicalisation, voyage en Syrie, mystérieux séjour anglais : ce personnage-clé des attentats de Paris et Bruxelles a fait face aux juges.
Parents, frères et sœurs des kamikazes doivent composer entre la culpabilité, le deuil et la suspicion, parfois justifiée, de la cour.
Au fil du procès du 13 Novembre apparaissent les loupés de la police belge, qui a croisé la route de plusieurs des terroristes.
De 2013 à 2015, Samy Amimour, Foued Mohamed-Aggad et Ismaël Omar Mostefaï ont gravi les échelons au sein de l’État islamique.
Entendu comme témoin, François Hollande s’est employé à contester toutes les accusations de « failles » de l’action de l’État.
Son nom résonne à la cour qui, depuis mardi, retrace le parcours des assaillants. Six ans après, la commune belge tente de se réinventer.
Certains avocats de victimes accusent la police et le renseignement de n’avoir pas su prévenir l’attentat du 13 Novembre.
Au premier jour du procès du 13 Novembre, Salah Abdeslam a revendiqué son engagement. Les premiers mots d’un jihadiste singulier.
Un travail policier d’une ampleur inédite débute le soir des attentats. Il aboutit, ce mercredi, à l’ouverture du procès du 13 Novembre.
Un commando de dix hommes. Le Stade de France, les terrasses, le Bataclan. Moins de quatre heures. 131 morts, près de 700 blessés.