La durée et l’ampleur du mouvement boostent les grévistes de la SNCF. D’autant que cette fois, ils ne sont pas seuls dans la fronde.
Son rôle dans la série.
Issue d’une famille de cheminots des Ardennes, Edwige travaille comme chargée de recrutement à la SNCF. Elle réside dans une cité cheminote de Seine-et-Marne d’où Les Jours étaient partis, en mars 2018, pour suivre la grève et les manifestations contre la réforme ferroviaire. Ces dernières années, Edwige a déjà vécu, « le cœur brisé », la fermeture de deux boutiques SNCF où elle travaillait comme agente commerciale. Avec la mise en œuvre du pacte ferroviaire, elle redoute que le mal-être qu’elle observe chez ses collègues, de plus en plus nombreux à démissionner, ne fasse que s’accentuer.
Par Alexia Eychenne
Son rôle dans la série.
Père, oncle, frère, neveu… Edwige Mabillon vient d’une famille de cheminots. Originaire des Ardennes, elle a vécu, « le cœur brisé », la fermeture successive et définitive de deux boutiques SNCF en tant qu’agente commerciale. Elle travaille désormais au recrutement des futurs agents en charge des infrastructures, et s’inquiète que la fin annoncée du statut de cheminot dissuade un peu plus des vocations déjà peu nombreuses.
Par Alexia Eychenne
La durée et l’ampleur du mouvement boostent les grévistes de la SNCF. D’autant que cette fois, ils ne sont pas seuls dans la fronde.
Avec la fin du statut au 1er janvier prochain, les cheminots vivent une crise sociale sans précédent. « Les Jours » enquêtent.
Les cheminots suivis par « Les Jours » espèrent un sursaut de la lutte contre la réforme, soumise au vote du Sénat ce mardi.
La mobilisation des cheminots ? Correcte. Son avenir ? Mystère. Seule certitude : la résignation n’est pas à l’ordre du jour.
Depuis mardi, les agents SNCF suivis par « Les Jours » sont engagés dans une grève qu’ils veulent faire durer.