Chômeuse, vigneron, prof… Pendant la campagne, les personnages des séries des « Jours » sont devenus « Les électeurs ».
8 mai 2017 · Épisode n° 26
Son rôle dans la série.
On le connaît sous le pseudonyme « Pain-Noir », avec lequel il a signé un beau premier album de chansons folk en français, en 2015. Sur Les Jours, on l’a découvert à la recherche d’un équilibre entre sa vie personnelle et sa vie d’artiste par intermittence. Avec sa femme professeure de piano et ses deux enfants, François-Régis Croisier vit à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme). Lui est instituteur en maternelle. Il apprécie la vie au calme loin de Paris, même si l’éloignement a ses contraintes quand on rêve de vivre un jour de la musique. Il a toujours voté et toujours voté à gauche, sauf pour Jacques Chirac en 2002. S’il faut à nouveau faire barrage au Front national, il le fera sans hésiter. Mais encore un peu plus déçu de la politique.
À lire : « Instit le jour, Pain-Noir le soir ».
À retrouver dans les épisodes 2, 6 et 17.
Photo Marlène Awaad/IP3 pour Les Jours
Son rôle dans la série.
Rien ne le fera quitter ses montagnes du Massif central. Instituteur de profession, musicien dans les interstices de ce métier et de sa vie de famille, on a croisé une premièrecfois celui que tout le monde appelle seulement François au sein du label Kütu Folk à la fin des années 2000. Dans ce collectif qui réunissait les membres interchangeables de The Delano Orchestra, Leopold Skin, Pastry Case, il chantait alors sous le pseudonyme St Augustine un folk moderne et riche. Le label a fait les belles heures de la musique solidaire à la clermontoise, loin de Paris, pendant quelques années, puis l’histoire est sortie de la piste. Revenu à la musique à sa propre surprise sous le nom de Pain-Noir rêvé une nuit, François-Régis Croisier, 36 ans, chante désormais en français et se demande où tout cela va l’emmener cette fois.
Par Sophian Fanen
