En appel, l’ex-Premier ministre écope de quatre ans de prison dont un seul ferme ; son épouse de deux ans avec sursis. Moins qu’en 2020.
Son rôle dans la série.
Véritable bras droit ou homme de paille ? Aux côtés de François et Penelope Fillon, Marc Joulaud est le troisième prévenu de ce procès, où il comparaît pour détournement de fonds publics. Il seconde l’ex-Premier ministre dans la Sarthe depuis le début des années 1990 et fut son suppléant à l’Assemblée nationale entre 2002 et 2007. À cette période, Penelope Fillon était aussi son assistante parlementaire, mieux payée que n’importe quel autre collaborateur. Problème, une autre des assistantes de Marc Joulaud, Jeanne Robinson-Behre, a déclaré n’avoir « jamais travaillé » avec Penelope Fillon. Le 28 juin 2020, il n’est pas réélu maire de Sablé sur Sarthe.
Par Aurore Gorius
En appel, l’ex-Premier ministre écope de quatre ans de prison dont un seul ferme ; son épouse de deux ans avec sursis. Moins qu’en 2020.
Cinq ans de prison dont un an ferme aménageable ont été requis en appel contre François Fillon. Qui voit s’éloigner l’incarcération.
Lourdement condamné en première instance, le couple est à nouveau venu chercher la relaxe mais est resté aussi flou dans ses réponses.
Cinq ans de prison dont deux ferme pour lui ; trois ans avec sursis pour son épouse. Condamnés à rendre plus d’un million, ils font appel.
Cinq ans de prison dont trois avec sursis ont été demandés contre l’ex-Premier ministre, au terme d’un réquisitoire implacable.
Sur le gril, l’ex-suppléant de François Fillon a évoqué une collaboration « orale et immatérielle » avec son ancienne assistante.
Un manoir sans boîte aux lettres, un circuit du courrier opaque… Le tribunal a cherché, et cherche encore, les traces d’un travail.