Le serial killer, son ex-épouse et leur fils, le flamboyant gang de braqueurs et leurs compagnons de route… Que sont-ils devenus ?
Son rôle dans la série.
Déjà condamné pour sept meurtres et viols d’adolescentes et de jeunes femmes, Michel Fourniret, tueur en série obsédé par la virginité, purge sa peine de réclusion criminelle à perpétuité incompressible dans la Centrale pénitentiaire d’Ensisheim (Haut-Rhin). Né le 4 avril 1942 à Sedan (Ardennes), il commence sa carrière en tant que fraiseur puis devient dessinateur industriel dans les Yvelines. Il commence à agresser des enfants et adolescentes à la fin des années 1960. En 1984, il est arrêté pour une série d’agressions sexuelles de jeunes filles qui lui valent une peine de cinq ans de prison ferme. C’est à Fleury-Mérogis qu’il rencontre le braqueur d’extrême gauche Jean-Pierre Hellegouarch. Et durant cette période qu’il commence à correspondre avec Monique Olivier, avec qui il scelle un pacte criminel. Une fois libéré pour bonne conduite à l’automne 1987, sa troisième femme et mère de son dernier fils devient sa complice. En 2008, Michel Fourniret est condamné par la cour d’assises des Ardennes à la prison à perpétuité pour cinq meurtres et deux assassinats de jeunes filles en France et en Belgique. Il a été jugé par la cour d’assises de Versailles du 13 au 16 novembre 2018 pour l’assassinat, en avril 1988, de Farida Hammiche, épouse d’Hellegouarch, et pour recel de vol avec armes.
Michel Fourniret est mort le 10 mai 2021 à l’âge de 79 ans à l’Unité hospitalière sécurisée interrégionale (UHSI) de la Pitié-Salpétrière, à Paris. Il avait fait un malaise cardiaque quelques mois plus tôt en cellule et souffrait, selon ses avocats, de la maladie d’Alzheimer.
Par Patricia Tourancheau
Le serial killer, son ex-épouse et leur fils, le flamboyant gang de braqueurs et leurs compagnons de route… Que sont-ils devenus ?
Fin 2018, un terrain lui appartenant intéressait particulièrement les enquêteurs. Ce jeudi, il aurait avoué le meurtre d’Estelle Mouzin.
L’ex-bandit Hellegouarch, dont la femme a été assassinée par le tueur en série Fourniret, se confie en exclusivité aux « Jours ».
Procès. Complice consentante de Fourniret ou femme manipulée ? La cour n’a pas tranché. Elle a pris vingt ans, lui perpétuité.
Procès. La cour d’assises a tout tenté pour extirper de la mémoire tortueuse de Fourniret le lieu où il a enfoui le cadavre.
Procès. Au deuxième jour, Jean-Pierre Hellegouarch a réclamé que Fourniret paye enfin pour l’assassinat de sa femme.
Procès. Au premier jour, le serial killer est apparu usé, mais stratège dans ses oublis et toujours aussi fasciné par lui-même.
Le 26 juin 2003, une jeune fille s’échappe de sa camionnette. C’est la chute du prédateur. Et la révélation de l’origine de son magot.
Année après année, tous les moments-clés de l’impensable rencontre entre le serial killer et les braqueurs… autour d’un magot.
Son ex-codétenu commence à le suspecter d’avoir tué sa femme, le fisc le traque et les Postiches ne trouvent plus leur trésor…
Fourniret a piégé la femme de son ex-codétenu. Ensemble, ils ont déterré le magot des Postiches. Puis il l’a tuée. Froidement.
Une prison italienne, un hélico, une arrestation et des lingots d’or introuvables : la folle cavale des Postiches prend fin.
Le 14 janvier 1986, rue du Docteur-Blanche à Paris, l’ultime braquage du gang se termine dans le sang et le caniveau.
En cellule, le violeur au comportement curieux s’attire les faveurs d’un braqueur. Récit d’une rencontre qui finira mal.
Cosmopolite, rigolarde et hyperpro, une bande sème la panique dans les banques des beaux quartiers parisiens à partir de 1981.