Les familles peinent trop souvent à récupérer le corps de leurs proches disparus à la frontière. Ils sont 44 à y avoir perdu la vie depuis un an.
Les familles peinent trop souvent à récupérer le corps de leurs proches disparus à la frontière. Ils sont 44 à y avoir perdu la vie depuis un an.
Inéluctable pour l’eurodéputé Damien Carême ; pas d’emploi créé, selon le syndicaliste Patrick Haezebrouck. À Bray-Dunes, le parc éolien divise.
Entre les oiseaux migrateurs et les munitions des deux guerres mondiales perdues au fond des eaux, le projet de parc éolien offshore est explosif.
Le parc offshore le plus puissant de France doit naître au large de cette ville du Nord. Mais l’opposition y est à la hauteur des enjeux énergétiques.
Malgré un récent décret trop mal connu, ce sont souvent les familles elles-mêmes qui se chargent de faire disparaître les traces des meurtres.
À chaque mort, proches des victimes, militants et anonymes se rassemblent. Pour refuser l’indifférence, se soutenir et dénoncer un scandale politique.
Les troubles psychologiques aggravent trop souvent le quotidien des exilés. Avant ou après le passage en Angleterre, certains vont jusqu’au suicide.
Le 12 août, un naufrage d’exilés a fait six morts. Une tendance lourde depuis 2020. Et les autorités ne se préoccupent que de surveillance…
Violences verbales et physiques, évacuations de camps déshumanisantes et accidents mortels : les exilés sont victimes des forces de l’ordre.
En 2008 et en 2016, deux exilés ont tenté de se libérer du joug des passeurs du camp de Norrent-Fontes, sur la route de Calais. Ils en sont morts.
Depuis 1999, au moins 24 exilés sont décédés dans ou près du tunnel sous la Manche. Sa « sécurisation » se révèle vaine et dangereuse.
Depuis 1999, la frontière franco-britannique tue et tue encore. « Les Jours » remontent le fil d’un carnage silencieux et éminemment politique.
Hocine Hamoudi a écopé de trente ans de prison pour avoir tué sa compagne en 2015. Son ultraviolence était pourtant connue.
Prévenu absent, traducteur manquant… Les renvois d’audience allongent les délais d’une procédure censée être rapide.
Une centaine de salariées seront licenciées fin décembre. Les indemnités et le ras-le bol leur ont fait renoncer à un reclassement.
À force de harcèlement et de burn-out, certaines vendeuses Nocibé sont devenues syndicalistes. Et ont dû affronter le plan social.
Travailler en parfumerie était leur fantasme. Mais le travail éreintant, les objectifs commerciaux et un plan social sont passés par là…