Bienvenue en Collombie

Gérard Collomb, à Lyon, c’est un peu comme Guignol ou les gratons. On grandit avec, pensant qu’ils sont dans le décor depuis toujours. Gérard Collomb, dit « Gégé », a fait son entrée au conseil municipal de Lyon en l’an 1977, à l’âge de 30 ans. L’agrégé de lettres classiques porte alors la moustache et l’étiquette socialiste. Entre 1981 et 1988, il est député du Rhône. Puis, sénateur, de 1999 à 2017, même si on cherche encore des traces de son passage au palais du Luxembourg. En 2001, il est élu à la surprise générale maire de Lyon et président de l’agglomération, grâce au soutien de feu Raymond Barre. Le premier de trois mandats et le début de seize années de règne, sans partage. À l’été 2016, il sera l’un des premiers soutiens du même pas encore candidat Emmanuel Macron. Le jour de l’investiture du Président, il verse une larme d’émotion et est propulsé ministre de l’Intérieur. Dix-sept mois plus tard, en octobre 2018, démission fracassante et retour sur ses terres lyonnaises. À 71 ans, le baron a encore une faim de Lyon. Déjà en campagne pour 2020, il s’apprête à livrer une ultime bataille au royaume des Gaules. Près d’un demi-siècle après son entrée à l’hôtel de ville.

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Après vingt ans dans l’ombre du baron, Caroline s’est enfin fait un prénom. Encartée socialiste dès l’âge de 18 ans, tendance rocardienne, Caroline Rougé rencontre Gérard Collomb en 1996, alors qu’elle prépare une maîtrise d’histoire à l’université Lyon-II. Lui n’est que maire du IX^e arrondissement de Lyon. Elle, simple militante, originaire du pays de Gex dans l’Ain, de trente ans sa cadette. Ils se marient en 2001, Gérard devient maire, et finissent par avoir deux enfants. Caroline, elle, s’émancipe, pas à pas. Sur les bancs de Sciences-Po à Paris, elle se lie d’amitié avec Najat Vallaud-Belkacem, qu’elle fera rentrer à la mairie de Lyon. Puis, elle échoue par deux fois au concours d’entrée de l’ENA. Mais dans l’ombre de Gérard, elle apprend, et travaille. En coulisses, elle milite et joue un rôle dans toutes les élections locales. En 2014, elle prend enfin des responsabilités publiques, devenant secrétaire de section PS dans le V^e arrondissement de Lyon. L’année suivante, elle est nommée juge au tribunal administratif de Toulon, avant d’être mutée à Paris. Gérard devenu ministre et proche du couple Macron, elle devient patronne départementale de La République en marche dans le Rhône fin 2017. À 40 ans, Caroline Collomb a enfin atteint une maturité politique. Certains lui prédisent déjà un destin municipal…

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Deal. Quand Gérard Collomb devient ministre de l’Intérieur en mai 2017, il place son premier adjoint, Georges Képénékian, à la tête de la troisième ville de France. Avec ce contrat tacite : quand je reviens, tu me laisses le trône. Dix-sept mois plus tard, Gérard Collomb quitte avec fracas la place Beauvau et Georges Képénékian, dit « Képé », démissionne aussitôt de la mairie de Lyon. Il convoque alors un conseil municipal extraordinaire pour le retour du roi. Loyal, fidèle et sympa, ce Képé. À 69 ans, cet ancien militant de la cause arménienne, au caractère rond et bonhomme, est arrivé sur le tard dans la cuisine politique locale. Chirurgien urologue lyonnais respecté, il avait été débauché par Gérard Collomb pour la campagne municipale de 2008, comme directeur de campagne. Entre deux coups de bistouri, il sera son adjoint à la culture de 2008 à 2017. En novembre 2018, après un an et demi d’intérim avec l’écharpe de maire, où il met au placard sa blouse de médecin, Képé redeviendra premier adjoint, délégué aux grands projets. Mais délégué, surtout, à Gérard Collomb.

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Il pourrait être le gros caillou dans la chaussure de Gérard Collomb. À 57 ans, David Kimelfeld, dit « Kim », est longtemps resté dans l’ombre de son mentor, avant de prendre la présidence de la métropole en juillet 2017. Ce fils de commerçants lyonnais, infirmier sans le bac, puis entrepreneur dans le transport maritime, milite dès les années 1980 au PS. En 2001, l’élection à la mairie de Lyon de Gérard Collomb va propulser son ascension. Il devient premier adjoint au maire du IV^e arrondissement sur sa colline, la Croix-Rousse, puis finalement maire en 2011. L’année suivante, il est nommé premier secrétaire fédéral du PS dans le Rhône. Dans le même temps, il est élu vice-président à la métropole en 2008, chargé de l’économie, promu premier vice-président en 2014. Quand Gérard Collomb est nommé ministre de l’Intérieur en mai 2017, le baron choisit ses deux fidèles « K » pour le remplacer, à la ville et à la métropole. Mais si Georges Képénékian rend illico les clés de la mairie en novembre 2018, « Kim », très apprécié, plus à gauche et plus souple que son mentor, garde la présidence de la métropole. Le lendemain de l’annonce de la démission de Gérard Collomb au Figaro, il explique dans les mêmes colonnes que, « tout en étant loyal », il n’est pas un « intermittent ou un intérimaire », et qu’il se tient prêt à « jouer un rôle pour 2020 ».

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Bien né (à Lyon), d’un père directeur de banque et d’une mère cadre à Antenne 2, Laurent Wauquiez grandit à Paris, où il fréquente le prestigieux lycée Louis-le-Grand, la khâgne d’Henri IV, l’École normale supérieure, Sciences-Po, avant de sortir major de promo de l’ENA en 2001. Stagiaire du ministre UDF Jacques Barrot au milieu des années 1990, il devient le plus jeune député de France en 2004 en remportant la première circo de la Haute-Loire. En 2007, il est porte-parole du gouvernement Fillon II. Élu maire du Puy-en-Velay l’année suivante, nommé deux fois ministre, ce Sarkoboy entame un virage droitier qui ne s’est pas démenti depuis. En 2015, il prend la tête de la nouvelle grande région Auvergne-Rhône-Alpes au nez et à la barbe des précédentes majorités socialistes. En devenant président du parti Les Républicains en décembre 2017, il devient un poids lourd, un concurrent de stature nationale pour Gérard Collomb. Le seul, à Lyon, capable de faire de l’ombre au baron.

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Maire de Divonne-les-Bains (Ain) de 1991 à octobre 2018 et député Les Républicains de 2002 à 2016, Étienne Blanc rejoint Laurent Wauquiez en janvier 2016 en tant que premier vice-président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, chargé des finances et de l’administration générale. Une semaine après avoir démissionné de sa mairie, il se déclare candidat à la mairie de Lyon, le 24 octobre 2018. Peu connu, ce nouveau poulain de la droite lyonnaise et favori de Laurent Wauquiez va tenter de s’attaquer à la Collombie après les échecs de Dominique Perben et de l’ancien député UMP Michel Havard.

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En 2008, Richard Brumm fait figure de prise de guerre pour Gérard Collomb. Cet ancien sarkozyste rallié à Alain Juppé, surnommé « Vroum vroum » pour son amour des voitures de luxe, devient adjoint à la ville et vice-président à la métropole, chargé des finances, postes qu’il occupe toujours aujourd’hui. Dans le même temps, il est aussi un avocat d’affaires lyonnais influent, à travers son cabinet Brumm & associés. Il compte alors parmi ses clients l’Olympique lyonnais de Jean-Michel Aulas ou l’entreprise GL Events d’Olivier Ginon, au risque de conflits d’intérêts. Il portera cette double casquette jusqu’en 2014, quand il abandonne la robe d’avocat au profit de sa carrière politique.

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À 47 ans, après avoir un temps été présentée comme une possible dauphine de Gérard Collomb, Nathalie-Perrin Gilbert est depuis des années l’une des premières opposantes au baron lyonnais. Entrée au Parti socialiste en 1994, élue conseillère municipale l’année suivante, Nathalie Perrin-Gilbert prend la tête de la mairie du I^er arrondissement, le plus à gauche de Lyon, quand Gérard Collomb devient maire en 2001. Réélue en 2008, elle lâche petit à petit son mentor. Cette année-là, Martine Aubry, alors secrétaire du PS, la nomme secrétaire nationale chargée du Logement. En 2011, elle crée le Gram (Groupe de réflexion et d’actions métropolitaines) avec le Front de gauche, finit par être exclue du PS en 2014 mais est réélue à la tête de sa mairie d’arrondissement. Le 19 novembre dernier, elle a annoncé le lancement d’un mouvement avec La France insoumise, « Lyon en commun », en vue des municipales de 2020.

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Il est membre de la longue liste des « tricards » de la Collombie. Membre d’honneur avec, à 62 ans, la carte « green ». Adjoint au maire de Lyon de 2001 à 2009, ce médecin de formation devenu avocat a pris ses distances avec Gérard Collomb, qu’il n’hésite pas à égratigner publiquement. Membre d’Europe Écologie - Les Verts (EELV), aujourd’hui conseiller municipal et régional, il s’est fait l’avocat et le porte-voix des grandes causes écologiques et citoyennes, notamment celle des opposants au Grand Stade de l’OL. On lui doit aussi l’annulation par le Conseil d’État, en 1998, de l’élection de Charles Millon (UDF) à la tête du conseil régional de Rhône-Alpes, élu à l’époque avec les voix du FN. Alors que les enjeux environnementaux seront majeurs lors de la campagne municipale de 2020, Étienne Tête et les écologistes lyonnais ont tranché. Cette fois, il n’y aura pas d’alliance possible avec Gérard Collomb.

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Peu connue du grand public, Arabelle Chambre-Foa est pourtant un pilier de la Collombie. Depuis près de vingt ans, cette juriste de formation arpente les couloirs du Grand Lyon, devenu métropole. À la fin des années 1990, elle intègre le cabinet de Raymond Barre, maire de Lyon. En 2001, elle suit Gérard Collomb rue du Lac, au Grand Lyon. Et prend rapidement du galon : de conseillère technique, elle devient directrice adjointe de cabinet en 2007, puis directrice de cabinet en 2015 à la création de la métropole, qu’elle contribue grandement à façonner. Incontournable, travailleuse, fidèle, sans ligne politique claire, sinon celle de son mentor Gérard Collomb. À tel point qu’elle finit par être limogée, le 29 octobre 2018, par le nouveau président de la métropole de Lyon, David Kimelfeld, pour « rupture de confiance ». Selon plusieurs sources, Arabelle Chambre-Foa bloquait des dossiers qui n’avaient pas reçu le tampon Gégé, ministre à Paris. Elle a été nommée dès le 19 novembre directrice de cabinet de Gérard Collomb à la mairie de Lyon.

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Né en 1958, Bruno Bonnell a fait fortune dans le jeu vidéo. De 1983 à 2007, il cofonde et préside Infogrames, société lyonnaise qui deviendra l’un des fleurons mondiaux du jeu vidéo. En 2007, il se lance dans la robotique en rachetant la société Robopolis. Proche de Gérard Collomb, il s’engage en politique pour Emmanuel Macron et devient le référent En marche dans le Rhône pendant la campagne présidentielle. En juin 2017, il est élu député LREM à Villeurbanne, s’imposant contre Najat-Vallaud Belkacem (PS). Une fois élu, Bruno Bonnell n’hésite pas à utiliser ses relations au gouvernement pour communiquer sur ses propres investissements. Comme lorsque Nicolas Hulot, alors ministre de l’Écologie, vient tester à Lyon, dans le quartier de la Confluence, la navette sans chauffeur Navly, dont Bruno Bonnell n’est autre que l’actionnaire, explique Europe 1. En juin 2017, le site d’investigation Mediacités a également révélé que Bruno Bonnell détenait une société dans un paradis fiscal, l’État du Delaware aux États-Unis.

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Né en 1949, Jean-Michel Aulas crée en 1983 la société informatique Cegid, spécialisée dans les logiciels de gestion et de comptabilité. Quatre ans plus tard, en 1987, il devient un peu par hasard président d’un Olympique lyonnais (OL) endetté, suite à une sortie de Bernard Tapie. Il ne lâchera plus l’OL, et en fera même l’un des clubs les plus prestigieux de l’Hexagone, septuple champion de France entre 2002 et 2008. Avec le concours des acteurs publics, dont le maire-président du Grand Lyon Gérard Collomb, il a inauguré un janvier 2016 à Décines l’un de ses vieux rêves : un Grand Stade pour l’OL.

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L’histoire, presque un mythe lyonnais, a souvent été racontée. En 1978, Olivier Ginon fonde à Lyon, avec trois copains et quelques milliers d’euros en poche, Polygone. Il a alors 20 ans. Quarante ans plus tard, son empire, renommé GL Events, est devenu l’un des leaders mondiaux de l’événementiel. Omniprésent à Lyon, GL Events gagne également de nombreux marchés à l’international, comme sur les Jeux olympiques de Rio en 2016. En parallèle, Olivier Ginon, proche de Gérard Collomb, investit dans le sport en devenant l’actionnaire majoritaire du Lou Rugby en 2011. Mediapart a révélé que GL Events avait accordé des ristournes sur plusieurs meetings lors de la campagne présidentielle d’Emmanuel Macron.

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Né à 1967 à Lyon, Jean-Christophe Larose investit dans ses premières sociétés immobilières dans les années 1990, avant de fonder le Groupe Cardinal en 2001. L’élection de Gérard Collomb à la mairie de Lyon va alors booster les affaires de Jean-Christophe Larose, qui décroche de nombreux contrats sur le quartier en friche de la Confluence. En une dizaine d’années seulement, il devient l’un des plus importants promoteurs immobiliers de la région Rhône-Alpes. Au début des années 2010, il est toutefois rattrapé par les affaires. Jean-Christophe Larose est cité dans les « Panama Papers » pour des montages offshore allant du Panama au Luxembourg. Le parquet de Lyon ouvre par ailleurs une enquête préliminaire pour abus de biens sociaux. Dans un jugement rendu le 3 décembre dernier, il a plaidé coupable et s’est engagé à verser 300 000 euros d’amende, en plus du préjudice de 600 000 euros déjà remboursé à sa société Cardinal.

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Né en l’an de grâce 1947, année qui vit aussi la naissance de Gérard Collomb, Michel Mercier débute sa carrière politique en devenant maire de Thizy (Rhône) en 1977. En 1990, il prend les rênes du conseil général du Rhône, qu’il ne quittera définitivement qu’en 2013. Entre-temps, il portera différentes étiquettes centristes : UDF, Modem puis UDI. Député du Rhône de 1993 à 1995, puis sénateur de 1995 à 2017, il lâche son mandat parlementaire entre 2009 et 2012 pour devenir ministre de Nicolas Sarkozy, d’abord à l’Espace rural et à l’Aménagement du territoire, puis comme garde des Sceaux. Le 4 décembre 2012, dans un arrangement peu démocratique avec Gérard Collomb, il annonce un projet de loi pour déléguer les compétences du département du Rhône sur le territoire de l’agglomération lyonnaise, en vue de la création de la métropole de Lyon. En 2017, il est nommé membre du Conseil constitutionnel, mais il doit vite renoncer à sa fonction. Le 2 août, Le Canard enchaîné révèle que Michel Mercier avait embauché plusieurs membres de sa famille comme assistants parlementaires, avec des soupçons d’emplois fictifs à la clé. Le même jour, le Parquet national financier ouvre une enquête pour « détournement de fonds publics ».

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À seulement 25 ans, Elliott Aubin est le visage des Insoumis à Lyon. Très précoce, il commence à militer à 17 ans, au moment de la réforme des retraites, où il rejoint les rangs du Parti de gauche. En 2014, il est sur la liste de l’alliance Front de gauche - Gram de Nathalie Perrin-Gilbert, dans le Ier arrondissement, où il est élu adjoint. En 2017, il est investi candidat aux législatives par La France insoumise. Il atteint le second tour face à un candidat LREM. En parallèle, il écrit un livre, La Colline insoumise (éd. Bruno Leprince, 2017), et étudie à Sciences-Po Grenoble. Le 19 novembre, il a annoncé le lancement d’un mouvement avec Nathalie Perrin-Gilbert, Lyon en commun, en vue des municipales de 2020.

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Jean-Paul Bret a de nombreuses années en commun avec Gérard Collomb. 1977 : année de son élection au conseil municipal de Villeurbanne – la deuxième ville du Rhône –, en même temps que Gérard Collomb à Lyon. 2001 : année de la prise de la mairie de Villeurbanne, tout comme Gégé à Lyon. Bien réélus en 2008 et 2014, les deux maires n’ont jamais lâché leurs villes depuis. Après, les biographies divergent, un peu. À 72 ans (contre 71 pour Gérard Collomb), Jean-Paul Bret n’a jamais déserté le Parti socialiste, qu’il a rejoint en 1973. Contrairement au baron lyonnais, il s’est aussi déclaré publiquement contre le cumul des mandats, en décidant de ne pas se représenter aux législatives, après avoir été député de 1997 à 2002 (et de 1990 à 1993). Ce titulaire d’un doctorat en biologie, aux lunettes rondes et vertes, également vice-président de la métropole de Lyon depuis 2001, en impose. Pas seulement par sa carrure. Quand Gérard Collomb décide d’envoyer à Villeurbanne, aux législatives de 2017, le marcheur Bruno Bonnell face à Najat Vallaud-Belkacem, une évincée de la Collombie, Jean-Paul Bret s’emporte et appelle Gégé « Don Corleone ». « Villeurbanne n’est pas le dixième arrondissement de Lyon et tous les maires de Lyon qui sont venus chez nous s’y sont cassés les dents », déclare-t-il en mai 2017, à Tribune de Lyon.

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