L’équilibre. Tenir debout tout seuls. Enfin pas tout seuls, surtout pas tout seuls : avec nos abonnés. Tel est l’objectif de la campagne que nous avons lancée en juin dernier. L’équilibre, pour nous, Les Jours, est crucial, c’est la garantie de notre indépendance et de notre pérennité. Nous n’en sommes pas loin, mais nous n’y sommes pas encore. Plus de 900 nouveaux abonnés nous ont rejoints dans le cadre de cette campagne. C’est un peu moins de la moitié de notre objectif fixé à 2 000 nouveaux abonnés. Pourquoi 2 000 ? Parce que, additionnés à nos 11 000 jouristes actuels, ils nous permettront d’atteindre ce fameux équilibre financier. Parce que
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C’est un drôle de paradoxe, parce qu’être si proche de l’équilibre pour un média qui n’a que trois ans, c’est déjà une sacré performance, croyez-nous. Mais faire vivre Les Jours, c’est ne jamais s’arrêter. Trouver, sans cesse, de nouvelles séries journalistiques à lancer, aller dénicher l’obsession que l’on va creuser, sans relâche, en texte et en images, qu’on va agripper et ne plus lâcher. C’est aller dénicher, en premier, cette absurdité que représentent les SUV, gros, polluants, dangereux : la pire bagnole au pire moment pour la planète. C’est se plonger dans les urgences de l’hôpital Delafontaine à Saint-Denis, pour comprendre au plus près des différents métiers pourquoi les personnels sont en grève depuis des mois. C’est sentir qu’il y a quelque chose qui bouillonne du côté d’Extinction Rebellion, le mouvement des nouveaux activistes écolos, et s’y immerger. C’est, avec Avaler la pilule, se jeter, tandis que se déroule le procès Servier, dans les eaux saumâtres des Big Pharma qui décident de notre santé. C’est aller au-delà du plan de com du ministre de l’Éducation nationale pour aller se frotter à la réforme du bac avec les premiers concernés, les élèves d’une classe de première à Grenoble. C’est accomplir un travail de vigilance quand un groupe de média bien connu des Jours n’hésite pas à recruter Éric Zemmour. C’est redonner une vie à Luigi mort trop tôt d’une rafale de kalachnikov au pied d’un immeuble, c’est comprendre le combat d’une députée pour la PMA pour toutes, comprendre les ressorts de la charité bien ordonnée, celle qui commence par celle des Mécènes, c’est révéler les errements d’un groupe de policiers dans Stups et tremblements. C’est, aussi, se marrer : avec la galerie de personnages de The Balkanys ou celle de la vie instagramée des Lagardère.
Tout ça, ça coûte de la matière grise et du travail, ça coûte de l’argent. Douze salariés permanents, des dizaines de journalistes pigistes, de photographes, d’illustrateurs. Beaucoup de billets de train, de locations de voitures (mais pas de SUV), d’hôtels, de la documentation, des améliorations à apporter sans cesse au site, à l’appli (vous allez voir, la nouvelle, qui arrive très vite, va être à la hauteur), quelques bureaux à pas cher et une grande table pour se réunir afin d’imaginer, sans cesse, Les Jours à venir. En associant nos lecteurs par des rencontres, des invitations à se voir, à réfléchir aux Jours futurs, en créant, peu à peu, une communauté de jouristes qui se retrouvent sur Les Jours, avec Les Jours. Vous nous dites parfois : « On ne peut pas être abonné à tout ! » C’est vrai, mais posez-vous cette simple question : qui en a besoin ?
Ça coûte du temps d’enquête pour produire un journalisme de qualité, adapté aux usages, conçu avec et pour le numérique, loin de l’info sans mémoire et des médias qui se contentent de copier-coller : Les Jours, c’est pas l’écume (désolés pour ceux qui connaissent déjà cette punchline, mais comme on l’aime bien on la remet). Ce journalisme-là, celui inventé par Les Jours, a été récompensé tout récemment du prix Louise-Weiss du journalisme européen pour la série Les disparus, de Taina Tervonen. Et en 2017 du prix Albert-Londres pour Les revenants, de David Thomson. Cette année encore, Les Jours sont sélectionnés pour le prix Albert-Londres avec Pôle position, la série de Leïla Miñano qui se tenait au Svalbard, l’archipel polaire qui se réchauffe le plus vite au monde.
Sans Les Jours, nous n’aurions pas su que derrière la nouvelle formule du Levothyrox et ses milliers de victimes, il y avait la stratégie et les conflits d’intérêts du laboratoire Merck. Sans Les Jours, nous n’aurions pas su que les SUV étaient des tueurs du bitume. Sans Les Jours, nous n’aurions pas mesuré le poids des lobbies sur le pouvoir d’Emmanuel Macron. Sans Les Jours, nous n’aurions pas su l’ampleur des harcèlements sexuels à la RATP. Sans Les Jours, nous n’aurions pas su que la moitié des contributions au grand débat avaient été passées à la trappe. Sans Les Jours, nous n’aurions pas entendu la voix de Vincent Bolloré quand il vire une centaine de cadres de Canal+. Sans Les Jours… Imaginez tout ce que vous n’auriez pas su, pas vu, pas lu. Non, n’imaginez pas, racontez-le autour de vous, au travail, à vos amis, à votre animal domestique (les chats qui ne sont pas encore abonnés, on vous voit). Racontez-le sur les réseaux sociaux, avec le hashtag #SansLesJours, racontez-le avec un mégaphone ou, tout doucement, à l’oreille. Et finissez par cette simple phrase : il faut rallonger Les Jours. Vous avez jusqu’au 31 octobre.