Avec ou sans accord ? Fin juillet ou fin décembre ? Covid oblige, la bataille se joue en sourdine, mais le divorce sera signé en 2020.
Son rôle dans la série.
Enfant, le petit Boris clamait haut et fort vouloir être « le roi du monde ». Dès lors, tous les moyens furent bons. Mise en scène, excentricité, humour… et mensonge. Beaucoup de mensonges. Journaliste couvrant les affaires européennes (déjà), il fut renvoyé du Times pour avoir inventé une citation. Auteur d’une rumeur de règlement européen sur les bananes « droites », il fit la joie des eurosceptiques. Des années plus tard, sa campagne pour le « Leave » multiplia les intox : le Royaume-Uni verserait 350 millions de livres par semaine à l’Union européenne (faux, c’est deux fois moins), 70 millions de Turcs pourraient déferler vers ses côtes quand Istanbul entrera dans l’Union (faux, les discussions ont été suspendues).
Auparavant, élu maire de Londres à deux reprises, il rêve de projets pharaoniques et plombe les comptes de la ville. Aux Affaires étrangères, il commet des gaffes en pagaille. Passé par les universités ultra-élitistes du Royaume (Oxford et Eton), Boris Johnson joue les bouffons de service et utilise toutes les ficelles pour sortir du lot. Mais au lendemain du Brexit, en juin 2016, il se défile devant le pouvoir. Laisse le sale boulot à Theresa May puis, de guerre lasse, arrive en dernier recours au 10 Downing Street. Son « coup » bafoue les fondements d’une grande démocratie parlementaire. Il peut aussi se retourner contre lui.
Par Marion L’Hour
Avec ou sans accord ? Fin juillet ou fin décembre ? Covid oblige, la bataille se joue en sourdine, mais le divorce sera signé en 2020.
Le conseiller de Boris Johnson et stratège du Brexit est étrillé pour avoir rompu le confinement. Arrogant comme toujours, il assume.
Le Royaume-Uni, qui débute les négociations post-Brexit ce lundi, a présenté son futur système d’immigration, très restrictif.
Ce vendredi, à minuit, le Royaume-Uni quitte officiellement l’UE. À Bruxelles, les députés britanniques ont déjà vidé leurs bureaux : 🇬🇧💔🇪🇺
Boris Johnson prépare en grande pompe la sortie de l’UE du 31 janvier. Seule certitude dans un avenir flou : Big Ben ne sonnera pas.
Boris Johnson a largement remporté les élections ce jeudi… et son pari de quitter définitivement l’UE avant fin janvier. Game over.
S’ils gagnent ce jeudi, Lib Dem, travaillistes et même conservateurs investiront dans le social. Et en finiront avec le Brexit. Juré.
Avant les législatives de décembre, Boris Johnson et les autres montrent les muscles… pour éviter de prendre position sur le Brexit.
Rien ne va plus, les jeux sont défaits : pas de Brexit ce 31 octobre mais des législatives anticipées se tiendront le 12 décembre.
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Déçus par le Brexit, perdus dans la paperasse… « Les Jours » ont rencontré des expatriés qui doutent de leur avenir outre-Manche.
À une semaine d’écart, les congrès des conservateurs et des travaillistes ont révélé de profondes divisions dans les deux camps.
La Cour suprême juge « illégale » la suspension du Parlement décidée par le Premier ministre afin de faire passer le Brexit en force.
De grosses pénuries, notamment de médicaments : c’est ce que révèle un rapport du gouvernement Johnson qui simule le scénario du pire.
Plus de majorité, pas de Brexit dur fin octobre et pas de dissolution du Parlement… Le Premier ministre tient-il encore la barre ?