Ennui, inquiétude, perte de repères : contre toute attente, être claquemuré chez soi est épuisant. Mais facilite une introspection.
Son rôle dans la série.
Quentin a 41 ans et deux enfants. Il vit à Dijon, où il enseigne à la fac. Il rêve régulièrement d’exercer d’autres métiers, plus manuels, même si, en fait, l’enseignement lui plaît. Mais il cogite. Il dort très mal la nuit. Et considère sa fatigue comme un handicap. Pourtant, quand il fait du sport, il n’est plus fatigué. C’est encore plus flagrant quand il va méditer au dojo zen. Il ne comprend pas très bien comment sa fatigue fonctionne. Elle le surprend. Participer à cette obsession des Jours lui permet de poursuivre son enquête. Mais il ne souhaite pas donner son vrai prénom. Le sujet est intime.
Par Elsa Fayner
Ennui, inquiétude, perte de repères : contre toute attente, être claquemuré chez soi est épuisant. Mais facilite une introspection.
« Crevés », « vidés » ou « épuisés » ? La fatigue n’ayant pas de synonyme, la raconter passe par des expressions qui nous trahissent.
Quand l’épuisement s’installe, la méditation, l’hypnose ou encore le yoga peuvent aider à dépasser l’abattement.
Vous voulez penser, créer, prendre soin de vous ou encore goûter aux joies de l’introspection ? Faites comme eux, soyez crevés !
Le décalage entre nos aspirations profondes et les vies que nous menons nous épuise.
La fatigue n’est pas qu’une histoire de sommeil : elle peut aussi être la manifestation somatique d’une dépression ou d’anxiété.
Malgré les controverses, les partisans du SFC tiennent à ce que leur mal soit organique. Encore taboues, les souffrances psychiques ?
Insomnie, travail nocturne, apnée, écrans : à la source de la fatigue, il y a souvent des nuits perturbées. Enquête sous la couette.