Il s’active à Bruxelles, navigue au sein d’EELV, perd, gagne, joue solo mais reste fidèle… Surtout, il vise la Présidence. Vraiment. (3/3)
Son rôle dans la série.
À 54 ans, Yannick Jadot, sorti vainqueur de la primaire écologiste en septembre dernier, est devenu le candidat de la famille écolo à l’élection présidentielle. Il l’était déjà en 2017, avant de se retirer au profit du socialiste Benoît Hamon. Ancien directeur des campagnes de Greenpeace, il est eurodéputé depuis douze ans.
Par Cécile Cazenave
Son rôle dans la série.
Le député européen EELV de 54 ans a jadis dirigé les campagnes de l’ONG Greenpeace. Il a gagné la primaire verte de 2017 avant de se désister en faveur de Benoît Hamon. Le quidam connaît sa trombine, à la différence des autres. Il affiche en permanence son costume de présidentiable.
Par Cécile Cazenave
Son rôle dans la série.
Comme il est très grand, Yannick Jadot se penche souvent vers ses interlocuteurs. Cela lui donne l’air d’être particulièrement attentif aux autres. Né en 1967, Yannick Jadot a fait ses armes politiques lors du mouvement étudiant de 1986 contre la loi Devaquet, alors qu’il est inscrit en économie à Dauphine. Avant de devenir député européen pour EELV, en 2009, il travaille et milite au sein de plusieurs ONG. Après deux ans comme coopérant au Burkina Faso puis deux ans au Bangladesh, il intègre en 1995 Solagral, une ONG spécialisée dans le suivi des négociations internationales (commerce, environnement, agriculture…) et l’appui aux pays en développement, il est alors de tous les sommets et contre-sommets. Puis il rejoint Greenpeace en 2002, dont il dirige les campagnes en France. Il quitte l’ONG pour rejoindre EELV. En 2009, il devient vice-président de la commission commerce international au Parlement européen. Son dernier livre s’intitule Entrons en dissidence, publié par Plon en 2014, qui avait choisi comme bandeau : «« Un écologiste qui dérange ». Il est l’un des onze signataires pour un appel à une primaire des gauches et des écologistes.
Par Charlotte Rotman
Il s’active à Bruxelles, navigue au sein d’EELV, perd, gagne, joue solo mais reste fidèle… Surtout, il vise la Présidence. Vraiment. (3/3)
À Greenpeace, il apprend le terrain et le rapport de force. À l’aise devant les caméras, il fait du pied aux Verts. (2/3)
Mou, vraiment ? « Les Jours » tirent le portrait du candidat des Verts à la présidentielle Yannick Jadot. (1/3)
Selon la chercheuse Vanessa Jérôme, le gagnant de la primaire a une contradiction à régler : être à la fois écologiste et présidentiable.
Dingue, le favori l’a emporté. Mais de peu face à Sandrine Rousseau. Les vaincus ont promis une campagne unitaire. Y parviendront-ils ?
Pour le second tour qui débute ce samedi, les deux finalistes de la primaire écolo tentent de grignoter des voix… sans trop diviser.
Finalistes, Yannick Jadot et Sandrine Rousseau devancent de peu Delphine Batho et Éric Piolle. L’écologie politique en sort-elle grandie ?
Lors de la primaire, les écolos dégomment traditionnellement leur favori. Cette année, la mobilisation record ouvre toutes les options…
Après un simili-procès sur France Inter, les candidats à la primaire ont pu parler (un peu) idées et écologie chez Ruth Elkrief. Si, si.
Ils sont cinq ; le 28 septembre, il n’en restera qu’un : la primaire pour désigner le candidat écologiste à la présidentielle est ouverte.
Primaire porteuse (2/3). Après le succès de leur pétition, les intellectuels de gauche se heurtent aux partis.