LuxLeaks oblige, le pays s’affiche en combattant de l’opacité fiscale. Mais il continue à draguer les gros portefeuilles.
LuxLeaks oblige, le pays s’affiche en combattant de l’opacité fiscale. Mais il continue à draguer les gros portefeuilles.
Antoine Deltour et Raphaël Halet devraient écoper de peines légères. Mais leur statut de lanceurs d’alerte est attaqué.
Jugés en appel à partir de ce lundi, Antoine Deltour, Raphaël Halet et le journaliste Édouard Perrin se serrent les coudes.
Lanceur d’alerte, tu n’es pas le bienvenu ! Malgré le sursis pour Deltour et Halet, c’est le message envoyé mercredi.
Derrière les boîtes aux lettres du Grand-Duché pullulent les sociétés-écrans et les interlocuteurs taiseux. Suivez le guide.
Dès 1998, un comité européen a tenté de lutter contre l’évasion fiscale au sein de l’UE. Un effort freiné par le Luxembourg.
Depuis LuxLeaks, les députés européens enquêtent sur les grandes sociétés présentes dans les paradis fiscaux. Mais modérément.
Défendre ses principes et sauver sa peau, exercice compliqué pour le lanceur d’alerte et le journaliste, qui risquent tous deux gros.
L’audition de Raphaël Halet, ce vendredi, a montré que le fisc luxembourgeois était inféodé à PricewaterhouseCoopers.
Le procès des deux lanceurs d’alerte et du journaliste dérange un pays toujours embarrassé par son image de paradis fiscal.
Premier jour d’audience ce mardi pour Antoine Deltour et Raphaël Halet, lanceurs d’alerte, et Édouard Perrin, journaliste.
Antoine Deltour est jugé à partir de demain pour avoir fait fuiter des documents de PwC. Il risque dix ans de prison.
Pour se débarrasser de sa réputation fiscale, le Grand-Duché organise son « nation branding ». Un lavage très artificiel.