
Entre manque de magistrats et affaires expédiées, « Les Jours » ont sillonné les tribunaux pour raconter les comparutions immédiates.
Entre manque de magistrats et affaires expédiées, « Les Jours » ont sillonné les tribunaux pour raconter les comparutions immédiates.
D’un côté, des audiences de comparutions immédiates qui ne désemplissent pas ; de l’autre, un parquet moins surchargé et qui poursuit moins.
S’ils passent rarement devant la justice, les policiers et leurs comportements peuplent les dossiers de comparution immédiate.
Dans la Creuse, le département le plus âgé de France, le tribunal se donne le temps d’écouter les prévenus violents et alcooliques.
Lors des audiences souvent expéditives de comparution immédiate, des prévenus malades sont parfois jugés comme s’ils ne l’étaient pas.
Prévenu absent, traducteur manquant… Les renvois d’audience allongent les délais d’une procédure censée être rapide.
Devant la justice parfois expéditive des comparutions immédiates défilent, inlassablement, des auteurs de violences conjugales.
Le manque de moyens se ressent aux comparutions immédiates, où des affaires de plus en plus complexes sont jugées. Exemple à Nantes.
« Les Jours » sillonnent les tribunaux pour raconter la comparution immédiate, procédure parfois sévère, souvent expéditive.
Nouvelles arrivantes, veuves, divorcées passent par ces maisons pour femmes. Seul moyen de s’en échapper : le mariage.
Une cérémonie via Skype, une ceinture d’explosifs en cadeau : Safya et Lena racontent la violence de l’intime dans l’État islamique.
Elles voyaient la France comme une terre d’humiliation des musulmans. L’EI, comme un paradis. Alors elles sont parties.
Rentrée déçue mais pas repentie de l’État islamique, Lena, 22 ans, rêve de nouveaux attentats en France.
Safya, 23 ans, est rentrée de Syrie pour accoucher en France. Mais elle regrette sa vie au sein de l’EI et rêve de repartir.