Depuis trente-sept ans, la famille de Grégory Villemin mise sur les progrès de la forensique pour tenter d’obtenir des réponses.
Clara Dealberto est graphiste et infographiste à Libération. Jules Grandin, cartographe de formation, dirige le service infographie des Échos. Spécialisés dans la représentation visuelle de données, ils forment un duo qui a pour sujets de prédilection la musique, la littérature et les nouveaux modes de narration.
Depuis trente-sept ans, la famille de Grégory Villemin mise sur les progrès de la forensique pour tenter d’obtenir des réponses.
En 2016, un cadavre non identifié est découvert dans le Jura. Les gendarmes vont partir du crâne pour établir un portrait-robot génétique.
Août 2018, Finistère, un homme est tué par arme à feu. Les experts en balistique de la gendarmerie arrivent sur la scène du crime.
Le 31 août 1997, Lady Di meurt à Paris. C’est le début d’une enquête hors norme pour les experts en accidentologie de la gendarmerie
Un corps calciné, des psychotropes détectés, une épouse au lourd passé… Meurtre ou suicide ? Les gendarmes toxicologues entrent en jeu.
Le corps de Patricia Wilson n’a jamais été retrouvé, Jean-Louis Cayrou n’a jamais avoué, mais ses empreintes digitales ont parlé.
Coup de maître : les experts en informatique de l’IRCGN ont noyauté EncroChat, le système de téléphonie des grands criminels européens.
En 2015, Aurélie reconnaît l’homme qui l’a violée sur une photo. Grâce à ce cliché et au fichier TAJ, les gendarmes identifient le suspect.
Une blessure par balle et un genou écorché ne maculent pas de la même façon une scène de crime. Les morphoanalystes font le tri.
Ou comment l’étude des dents des victimes a permis d’éclairer les circonstances du quintuple meurtre du Grand-Bornand, en 2003.
Pour confondre les pédocriminels, tel le directeur d’école Romain Farina, les gendarmes creusent les tréfonds du web.
Les diatomées sont des auxiliaires de justice : retrouvées dans les organes d’un cadavre, ces plantes permettent d’attester une noyade.
Le 15 juillet 2010, une femme est sauvagement assassinée chez elle. Son mari est douteux, une analyste comportementale entre en jeu.
En 2005, le cadavre d’une femme est retrouvé dans une valise. La date du décès ? Inconnue… jusqu’à ce que des mouches entrent en scène.
Près de dix ans après le meurtre, un gendarme a l’idée d’explorer une technique, alors inédite en France, de comparaison d’ADN. Banco.
La trêve après le meurtre a fait long feu. Les cités de Saint-Denis s’affrontent de nouveau et les moyens manquent toujours.
Pourquoi, à son retour de vacances, Luigi n’a-t-il pu réintégrer le centre où il était placé ? Il est mort quelques jours plus tard.
Les services sociaux manquent de tout pour suivre les jeunes en difficulté comme Luigi. Les délais s’allongent, les situations empirent.
Huit mois après la mort de Luigi, l’enquête progresse d’un coup avec la mise en examen de quatre personnes. La famille souffle.
Quelques mois avant sa mort, l’adolescent frôle la délinquance. La justice l’écarte de son quartier de Saint-Denis. Trop tard.
Chéri de ses parents, apprécié de son quartier… Six mois après son décès, « Les Jours » esquissent le portrait de l’adolescent.