La plateforme doit payer 375 000 euros, amende maximale pour « travail dissimulé ». Entretien avec deux spécialistes de l’ubérisation.
J’ai été admiratrice des Jours avant d’être journaliste. Entre-temps, j’ai obtenu mon diplôme à Marseille et je ne suis jamais « remontée ». D’abord parce que la vie est plus douce ici, ensuite parce que j’ai vite compris que j’y trouverai une somme infinie de sujets.
Ces sujets, je les raconte souvent pour le média d’investigation locale Marsactu, notamment depuis les effondrements d’immeubles de la rue d’Aubagne. J’entretiens aussi une passion pour les histoires de tribunaux dans lesquels défilent les dossiers corses, les petits trafiquants, les délinquants politiques et les policiers violents. Et parce que Marseille ne cesse de susciter votre curiosité à tous, je tente d’en rapporter les dernières nouvelles avec mon regard. J’aime multiplier les angles et les collaborations (Vice, Alternatives économiques, L’Obs), avec une préférence pour les longs formats.
La plateforme doit payer 375 000 euros, amende maximale pour « travail dissimulé ». Entretien avec deux spécialistes de l’ubérisation.
Plan social chez Just Eat, grèves spontanées… Ces nouveaux précaires tentent de s’organiser. Mais pour beaucoup, sans les syndicats.
Les ex-dirigeants se cachent derrière le « modèle » de la plateforme. Le parquet requiert 375 000 euros d’amende contre l’entreprise.
Chaque soir, les coursiers s’amassent devant ce McDo de Grenoble. Ils sont sans-papiers, bloqués par Deliveroo, arnaqués… Reportage.
Au procès de la plateforme pour « travail dissimulé », les livreurs dénoncent un système qui les a exploités sans jamais les protéger.
La plateforme comparaît au pénal pour « travail dissimulé ». « Les Jours » racontent les nouveaux travailleurs précaires.
Insertion, soutien scolaire, culture… Ce sont les habitants eux-mêmes qui se démènent pour sortir leur cité du trafic de drogue.
En 2016, Rudy, 15 ans, est assassiné dans un règlement de compte sur fond de trafic de drogue à Marseille. « Les Jours » étaient au procès.
Le 25 juin, un « lieutenant » de la drogue est tué, déclenchant une vague d’assassinats. Généalogie d’un règlement de compte.
Chaque jour, les « charbonneurs », petites mains du trafic de drogue, défilent au tribunal correctionnel de Marseille. Reportage.
Dans les cités, les forces de l’ordre tentent d’endiguer le trafic à coups d’interpellations à la pelle et de « pilonnage » de dealers.
Ados, ils font le guet pour les dealers. Et, tel Rayanne, finissent exécutés dans les règlements de comptes entre clans marseillais.
Une flambée de violence dans les quartiers nord et Macron déboule. « Les Jours », eux, remontent la chaîne des stups.
Grâce au retrait de la gauche, le RN voit se former, entre lui et la région, un barrage républicain au profit de la droite. Comme en 2015.
LR et le RN, qui pourrait remporter sa première victoire régionale, se tirent la bourre. La gauche, elle, se dit que sur un malentendu…