
Ce vendredi, les avocats de Salah Abdeslam ont tenté de montrer qu’il avait évolué tout au long du procès. Verdict le 29 juin.
Son rôle dans la série.
Né le 8 avril 1987 à Anderlecht, en Belgique, dans une famille d’immigrés marocains, de nationalité belge, il est le troisième d’une famille de six enfants et a grandi à Molenbeek, un quartier de Bruxelles, avec comme amis d’enfance notamment les frères Abdeslam et Mohamed Abrini. Il plonge très vite dans la délinquance et fait un premier long séjour en prison en 2010-2012, durant lequel il se radicalise. Il se rend en 2013 en Égypte puis une première fois en Syrie, avant de revenir en Belgique et de repartir en Syrie en janvier 2014, enlevant au passage son petit frère de 13 ans. Il devient un haut cadre de l’État islamique, se fait filmer commettant des atrocités et revient clandestinement en Europe au printemps-été 2015 pour organiser plusieurs attentats, dont l’attaque avortée contre le Thalys en août. Considéré comme le chef opérationnel du groupe des dix tueurs du 13 Novembre, il a participé aux attaques contre les terrasses avant de se réfugier dans un logement à Saint-Denis, où il a été tué dans l’assaut donné par la police le 18 novembre.
Ce vendredi, les avocats de Salah Abdeslam ont tenté de montrer qu’il avait évolué tout au long du procès. Verdict le 29 juin.
Mères, frères, proches… Ils ne sont pas assez impliqués pour être jugés par la cour d’assises spéciale, trop pour ne pas l’être du tout.
Le seul survivant du commando de tueurs a donné pour la première fois sa version du soir du 13 Novembre, qui minimise son implication.
Participant zélé au 13 Novembre et à ses préparatifs, il a, dans une de ses rares réponses, assuré avoir désactivé son gilet explosif.
Le grand ami de Salah Abdeslam aurait pu éclairer la cour sur les derniers préparatifs du 13 Novembre… Las, il est détenu en Turquie.
Pour son premier interrogatoire, il a plaidé qu’il n’avait pas de sang sur les mains, sans renier son soutien à l’État islamique.
Radicalisation, voyage en Syrie, mystérieux séjour anglais : ce personnage-clé des attentats de Paris et Bruxelles a fait face aux juges.
Parents, frères et sœurs des kamikazes doivent composer entre la culpabilité, le deuil et la suspicion, parfois justifiée, de la cour.
Au fil du procès du 13 Novembre apparaissent les loupés de la police belge, qui a croisé la route de plusieurs des terroristes.
De 2013 à 2015, Samy Amimour, Foued Mohamed-Aggad et Ismaël Omar Mostefaï ont gravi les échelons au sein de l’État islamique.
Entendu comme témoin, François Hollande s’est employé à contester toutes les accusations de « failles » de l’action de l’État.
Son nom résonne à la cour qui, depuis mardi, retrace le parcours des assaillants. Six ans après, la commune belge tente de se réinventer.
Certains avocats de victimes accusent la police et le renseignement de n’avoir pas su prévenir l’attentat du 13 Novembre.
Au premier jour du procès du 13 Novembre, Salah Abdeslam a revendiqué son engagement. Les premiers mots d’un jihadiste singulier.
Un travail policier d’une ampleur inédite débute le soir des attentats. Il aboutit, ce mercredi, à l’ouverture du procès du 13 Novembre.
Un commando de dix hommes. Le Stade de France, les terrasses, le Bataclan. Moins de quatre heures. 131 morts, près de 700 blessés.